Commémoration du lundi noir – Marc Ravalomanana somme le régime !
Et menace en même temps tout le monde : les anciens employés de Tiko qui ont pris les matériels de la société, les tenants du pouvoir actuel, en exigeant qu’on lui restitue ses terrains, mais aussi ses adversaires politiques. « Rendez-les, même s’ils sont abîmés et rendez-moi mes terrains ! », a-t-il déclaré.
Sept ans après les évènements de 2009, les plaies ne sont pas encore soignées et certaines même risquent même d’être ré ouvertes. Hier, l’ancien président de la République Marc Ravalomanana et ses partisans se sont réunis pour un culte au Magro Tsimbazaza pour rappeler qu’ils ont été parmi les victimes des pillages et des incendies du 26 janvier 2009.
Pour se défendre, l’ancien président a évoqué l’article 20 de la feuille de route et souligné sa volonté d’acquérir ses biens pour pouvoir relancer ses activités. Il s’agit bien sûr des groupes Magro et Tiko, dont les pertes à cette époque se chiffraient à près de 100 milliards d’ariary. Hier, Marc Ravalomanana a affirmé ne plus vouloir condamner les soi-disant commanditaires de ces actes mais a regretté que ses entreprises ont été surtout destinées pour le peuple. Toutefois, il faut précisément se rappeler qu’à l’époque, c’est le président Marc Ravalomanana en personne qui avait ordonné aux forces de l’ordre de rester retrancher dans leur camp.
Ceci ayant pour conséquences les pillages et les incendies spontanés d’une partie de la population. Jusqu’à aujourd’hui, tous les opérateurs victimes de ce lundi noir n’ont pas encore été dédommagés et il faut reconnaître que Marc Ravalomanana y est pour quelque chose même s’il a essayé de joué l’innocent en jouant à fond la carte du fervent croyant.
Provocations flagrantes
Aujourd’hui, l’ancien président Marc Ravalomanana estime que l’Etat doit maintenant lui rendre tous ses biens et lui laisser le champ libre pour redémarrer ses activités. Même si c’est une question très économique, il ne faut pas écarter les motivations politiques de ce dernier qui, rappelons-le, préfère ne pas attendre jusqu’en 2018 pour revenir à la tête du pays. Hier, 7 ans après les évènements du lundi noir, l’ancien président a ressorti un dossier, vieux seulement de quelques mois. S’il n’a pas était clairement explicite, Marc Ravalomanana a revendiqué spécifiquement un de ses biens qui lui a été pris de force. Il suffit de définir les ambitions actuelles du régime, profondément penché vers le prochain sommet de la Francophonie, pour savoir qu’il s’agit ici du dossier de l’abattoir d’Andohatapenaka, « perquisitionné » par le régime en vue de la construction du futur village de la Francophonie assurée par la Seimad. Même si ce dossier révèle des arrangements sous la table, on peut toutefois en conclure que Marc Ravalomanana ne serait plus en accord avec certains termes, raison pour laquelle le dossier est remis sur le tapis.
Laza Marovola
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