Réforme du Secteur de la Sécurité : adhésion populaire requise pour une appropriation idoine
La « Lettre de Politique Générale de la Réforme du Secteur de la Sécurité » (Lpg-Rss) repose sur huit piliers : l’armée, la police nationale, la gendarmerie, la justice, l’administration du territoire et les forces paramilitaires, les services de renseignement, le parlement, et enfin les acteurs non-étatiques. Ainsi, quatre axes ont été définis : les stratégies, les capacités, l’éthique, l’intégrité et la redevabilité sociale, et enfin le genre et les contributions transversales.
En 2015, plusieurs travaux de fond ont été accomplis : primo, la réflexion sur la méthodologie la mieux appropriée pour une Rss à Madagascar ; secundo, la consultation et la mobilisation des forces vives issues des 22 régions et des districts afin de les impliquer sur les véritables enjeux de la Rss, tertio l’organisation du séminaire national sur la Rss, au mois d’octobre dernier et enfin la finalisation de la présente lettre de politique générale.
Celle-ci va permettre désormais de s’attaquer de façon approfondie aux causes réelles de l’instabilité politique, de la marginalisation de certaines régions fragilisées par l’insécurité, ainsi que les effets de la répartition non-équitable des richesses naturelles. Par rapport à une réforme transversale plus large et à plus long terme, des travaux de fond ont été entrepris, ce, portant notamment sur la méthodologie d’une Rss à Madagascar, la consultation de toutes les forces des régions et districts et enfin la finalisation de la Lpg-Rss proprement dite.
Bien que Madagascar n’ait pas connu de conflits violents, à l’image d’autres pays, notamment du continent africain, l’insécurité peut constituer une menace pour la gouvernance. Aussi, une mission d’évaluation conjointe des besoins de la Réforme du Secteur de la Sécurité à Madagascar avait été réalisée, à la demande du Gouvernement malagasy. Cette mission a été conjointement réalisée par l’Union Africaine, les Organisations des Nations Unies, l’Union Européenne, la Sadc (Southern African Development Community), l’Oif (Organisation Internationale de la Francophonie) et l’Assn (Réseaux Africains du secteur de la sécurité).
Jusqu’à présent, plus de 80% des activités réalisées dans ce cadre ont été financés par les ressources nationales. « Nous reconnaissons que c’est un chantier immense, dans un domaine très sensible et qui nécessitera l’humilité et l’engagement de la part de tous les acteurs, si nous voulons réellement construire une société prospère sur une fondation solide et durable. Ce n’est pas toujours facile quand il s’agit de réforme. Mais, en faisant preuve de volonté et surtout de détermination, il est permis de réussir. Nous osons espérer qu’ensemble nous pourrons progresser », rappelle dans son allocution la remise officielle de la « Lettre de Politique Générale de la Réforme du Secteur de la Sécurité », le Premier ministre, Jean Ravelonarivo.
A quoi sert la Réforme du Secteur de la Sécurité ?
La Rss est un levier pour rétablir la confiance entre la population, d’une part et les prestataires de sécurité et de justice, d’autre part. L’objectif est de se doter de forces de défense, de sécurité et de justice professionnelles (efficaces, efficientes, responsables et redevables à l’Etat mais également à chaque citoyen malagasy), capables de répondre aux attentes de la population en matière de sécurité. En ce sens, la lettre de Politique Générale de la Rss (Lpgrss) est constituée d’un ensemble de mesures que l’autorité politique malagasy va mettre en œuvre pour apporter les améliorations nécessaires à l’efficacité, à l’efficience et à la responsabilisation des acteurs et institutions en charge de la sécurité à Madagascar.
In fine, la Lpg/Rss a identifié huit piliers fondamentaux sur lesquels seront déclinées les stratégies. Il s’agit des fournisseurs de Sécurité : (1) l’Armée (Terre-Air-Mer), (2) la Police Nationale, (3) la Gendarmerie Nationale, (4) l’Administration du Territoire (incluant la Douane, les Gardes Forestiers et les autres Forces Paramilitaires), (5) les Services de Renseignements ; et les organismes de gouvernance, de contrôle et de gestion de la sécurité : (6) la Justice, (7) le Parlement et (8) les Acteurs Non-Etatiques. « Le plan d’action inhérent à cette Lpg/Rss sera mis en œuvre à partir de cette année 2016 », soutient le Chef du Gouvernement.
Dossier réalisé par Solo RABEFIRINGA
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