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Mardi 16 Décembre 2025

ombre

Frustration grandissante !

L’insécurité règne plus que jamais dans la Capitale mais aussi dans toute l’île. Il n’était pas encore tard dans la soirée un vendredi connu sous le signe du « magnifique », vers 19h30 qu’un motard a été tabassé à coup de bois rond et de jet de briques sur la route en pavé menant à Alasora. Cette commune a connu un développement exemplaire durant la dernière décennie et est devenue un endroit prisé des citadins en mal d’air non-pollué par les embouteillages du centre-ville. Alasora est même devenu une des périphéries de la Capitale ayant subi d’amples transformations  grandement aidée par l’existence du By-Pass reliant la route nationale numéro 2 à celle du numéro 7. Toutes les infrastructures nécessaires pour une grande commune s’y trouvent actuellement allant de plusieurs centres de santé de base de niveau 2, des marchés municipaux, des lignes de transport pouvant desservir les quatre coins de la Capitale, des bornes-fontaines et bassins lavoirs, et entre autres un poste de gendarmerie puisque la Commune d’Alasora reste jusqu’ici rurale. Et preuve de sa capacité de se développer, plusieurs espaces pouvant accueillir de grands événements y sont recensés, tout comme les infrastructures d’accueil. En outre, des projets de développement sont en cours de réalisation. Et c’est pourvu de tous ces atouts qu’un crime a été commis, à une heure où beaucoup sont en cours de route pour rejoindre leur domicile, où les rues sont encore bien animées et évidemment, où les forces de l’ordre sont en éveil. Pire, les criminels sont partis comme si de rien n’était tandis que le jeune homme a été évacué à l’hôpital pour finir par rendre l’âme deux jours plus tard. Bien sûr, la douleur de la famille concernée est immense si par contre, les assassins sont toujours en cavale, à l’heure où nous mettons sous presse, et comme on dit, se la coulent douce. Mais on sait que les crimes de sang ne restent jamais longtemps impunis dans ce pays sacré.

En tout cas, la mort peut frapper à tout moment de nos jours et il n’y a aucun endroit qui soit épargné de l’insécurité dans notre pays. Rappelons encore la mort du caricaturiste d’un quotidien de la place, il n’y a pas si longtemps, dans une ruelle réputée dangereuse mais apparemment, c’est un renseignement que la police a jugé inexact. Il a fallu que ce journaliste tombe pour que voilà, on fasse des rondes alors que les bandits ont déjà pris le large. C’est seulement des semaines plus tard que ces derniers ont été arrêtés alors que le drame aurait pu être évité par une présence dissuasive des forces de l’ordre, comme c’était le cas lors de ces mouvements de rues situés souvent à Ambohijatovo. En voyant une dizaine de pick-up bourrés de soldats en uniforme de combat avec leurs armes mises en évidence ainsi que les gyrophares bleu et rouge allumés, il est plus que sûr que les voyous prendront leurs jambes à leur cou en les voyant ! Mieux, ils vont prendre le large vers des contrées qu’ils estiment tranquilles pour leur basse besogne alors qu’en principe, tout est aussi sous contrôle là-bas. C’était le cas par exemple lors du kidnapping d’Arnaud et d’Annie puisque le mètre carré à Toamasina était sous surveillance et ce, par les forces de l’ordre composées des élites de la gendarmerie nationale et celles de la police nationale mais aussi par les civils chargés par les parents des séquestrés de suivre tout mouvement suspect. Durant 50 jours, aucune action venant d’autres malfaiteurs n’a été recensée tout en obtenant d’autres résultats inattendus tels la découverte de fabricants de fausse monnaie ainsi que leurs matériels.

Du côté de la population, la frustration grandit de jour en jour. Il y a d’abord les effets directs : personne ne peut plus partir tôt dans la matinée pour essayer de grappiller quelques ariary. Les vendeurs de café, de soupe, de « vary amin’anana », ou encore ceux qui veulent faire leurs emplettes de bon matin afin d’être opérationnels très vite et prêts à servir les écoliers et les travailleurs, ne peuvent plus le faire de peur de se faire assassiner pour rien. Le cas est déjà inventorié plusieurs fois. De même pour les voyageurs qui viennent par les taxis-brousse régionaux ou nationaux, ils sont obligés d’attendre qu’il fasse jour avec un certain nombre de passants avant d’oser pointer le nez dehors. Mais avant que la nuit tombe aussi, il faut déjà être chez soi, puisqu’il y va du peu de recette obtenue mais aussi de sa vie même. Et à partir de là, il faut fermer les portes à double tour. Et ce n’est que la frustration quotidienne. C’est le cas pour toute activité et au final, on se couche toujours avec le ventre vide. Beaucoup diront que ce n’est plus une vie.

Jean Luc RAHAGA

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