« Notre analyse des affaires de la nation ne changent pas d’un iota. Que chaque foyer puisse jouir de ce qu’on qualifie de l’essor économique si le pays est dans la bonne voie du développement. Ce qui nous amène à réfuter les voies et moyens avec lesquels on pilote le pays ». Telle est la teneur des déclarations du président national du parti MMM (Malagasy Miara-Miainga), ce week-end  à Manandriana Avaradrano. Et de marteler son refus catégorique de toute forme d’impunité dans la conduite des affaires de l’administration publique, source d’instabilité et de trouble politique, assène-t-il.  En clair, le président national du MMM réitère son rejet de la façon dont le pouvoir en place gère la République.

Et de fil en l’aiguille Hajo Andrianainarivelo d’enfourcher d’autres chevaux de bataille, tels la dilapidation des ressources naturelles de Madagascar et l’appropriation à peine voilée du choix populaire lors des dernières consultations électorales.  Il prend à témoin, pour ce faire, le cas avéré des trafics de bois de rose et les débordements frisant l’abus d’autorité lors des dernières élections sénatoriales. Alors qu’en réalité, les autorités en place doivent d’abord trouver des solutions face aux multiples  défis dont fait face la Grande île. Il cite, à titre d’illustration, l’affaire de la société nationale Air Madagascar qu’il n’hésite pas à comparer à un démantèlement à terme de cette dernière. Il se réfère ainsi à ce qu’il qualifie de solutions illusoires apportées pour son redressement. « Les compressions de personnel et autre arrêt de trafic sont les ingrédients du déficit de gestion que les administrateurs désignés tout comme l’autorité étatique de tutelle doit accepter en toute humilité », lance-t-il. Et le choix délibéré des dirigeants actuels de rejeter sur les autres la genèse du fiasco politico-administratif actuel n’est en aucun cas acceptable ni tolérable. « Des hauts responsables qui optent et persistent dans cette voie n’ont aucun droit de diriger », résume-t-il.

Solo R.