L’association devenue parti politique Freedom, présidée par Lalatiana Rakotondrazafy, a été présentée officiellement avant-hier et veut se démarquer par une nouvelle pratique politique mettant en valeur la justice et la liberté. Formée de jeunes diplômés qui veulent partager leur connaissance au profit de la Nation, Freedom prône également le renouvellement de la classe politique et se passe des dinosaures politiques qui n’ont jamais su apporter le vrai développement tant annoncé. « Il faut donner la place aux jeunes d’autant que l’objectif est déjà défini. Comme tout autre parti politique, Freedom veut acquérir le pouvoir mais par le biais des élections. Ceci dit, il revient au peuple d’en décider, de le prêter à celui qui lui aspire plus de confiance. Seulement, tant exploité, manipulé, amadoué et appauvri par les dirigeants, ce dernier n’a jamais pu faire librement son choix. Nous estimons en effet que notre priorité est de renforcer l’éducation citoyenne afin qu’il puisse défendre les projets de société », martèle Lalatiana Rakotondrazafy.

Freedom veut ainsi acquérir le pouvoir sans pour autant tourner le dos aux aînés qui ont lutté contre la dictature en 2009. « Nous nous présentons bien effectivement aux diverses élections mais nous ne pouvons en aucun cas, nous détacher de la famille politique qui ont combattu pour la démocratie. Nous sommes ouverts à toute collaboration avec ceux qui partagent notre vision du développement », poursuit-elle. Lalatiana Rakotondrazafy pourrait donc ne pas se présenter aux présidentielles de 2018 contre le mentor de la révolution de 2009, Andry Rajoelina. Par ailleurs, pour un éventuel remaniement gouvernemental, le parti est prêt à prendre les responsabilités qui lui seront confiées à condition qu’elles ne s’éloignent pas des visions du parti.

Ralambomamy