Une large diffusion des propos diffamatoires pendant plusieurs jours pour aboutir à un accord à l’amiable de dernière heure ! Telle est l’issue de la querelle entre la station i-Bc et un vice président au sein de l’ordre des journalistes de Madagascar (Ojm) concernant la suite des enquêtes sur l’incendie de plusieurs bâtiments à Ankorondrano, la semaine dernière. L’i-Bc a ouvertement publié l’identité de monsieur le vice président en s’appuyant sur des copies des querelles amoureuses suivi de menaces par message privée sur facebook entre l’accusé et une employée de la station. L’affaire a tout de suite inondé les réseaux sociaux, puisque le concerné ainsi que ses acolytes ont réagi pour sauver l’honneur.

Hier, en début de l’après midi, le membre de l’Ojm a fait une déclaration à la presse précisant son intention de poursuivre en justice ceux qui l’a diffamé. Quelques heures plus tard, l’i-Bc a également invité la presse pour donner sa version. Un rendez-vous raté puisqu’au dernier moment, un accord aurait été fait, entre les deux parties, sous l’arbitrage du président de l’Ojm. Une décision tardive puisque l’image de la presse malgache est déjà sali par ce scandale ridicule. Ce n’est pas la première fois, qu’un membre de l’Ojm a joué le comique en rameutant la presse toute entière à cause de ses simples points de vue. Des antécédents ont déjà été notés, tels le cas lors de la convocation d’un journaliste à la gendarmerie de Betongolo après la manifestation ratée du politicien Alain Ramaroson à Antohomadinika, ainsi que le récent bras de fer entre la presse et le syndicat des magistrats de Madagascar (Smm).

Dominique Val