Environnement des affaires – En perpétuelle dégradation pour Madagascar
Pour l’assureur-crédit français, qui anticipe une année « sous tension », sous le sceau d’une croissance hésitante et de prix de matières premières en berne, les risques d’impayés des entreprises se sont accrus en Afrique du Sud, en Algérie, au Gabon, à Madagascar et en Tanzanie.
Pour la Coface, l’assureur-crédit français, les Etats africains sont parmi les plus risqués du monde en matière d’investissement, à l’exception de la Namibie, du Botswana ou du Maroc. Et la dernière version de l’évaluation trimestrielle publiée fin janvier – qui combine perspectives économiques et politiques, et climat général des affaires – ne déroge pas à la règle. Quitte parfois à grossir le trait…
Dans un contexte d’endettement des entreprises des pays émergents jugé « excessif », cinq Etats africains – sur quinze pays déclassés toutes régions confondues – voient leur évaluation rétrogradée par le groupe français.
Sur l’échelle à sept marches de la Coface (de A1 à D, d’un risque d’impayés « très faible » à « très risqué »), l’Afrique du Sud et l’Algérie – précédemment plutôt bons élèves (A4, « risque convenable ») – sont reléguées d’un cran (B, « risque assez élevé »), tout comme le Gabon, Madagascar et la Tanzanie (qui passent de B à C, « risque élevé »).
La Namibie (A3) et la Zambie (C) conservent, elles, leur rang dans ce classement mondial du risque (160 pays décortiqués à travers le monde), mais sont placées sous surveillance négative.
Les raisons invoquées par les analystes de la Coface pour justifier ces déclassements africains en série diffèrent d’un pays à l’autre : croissance au ras des pâquerettes et tensions sociales en Afrique du Sud, faiblesse du prix des hydrocarbures dans des économies algérienne et gabonaise trop peu diversifiées, dégringolade des prix du nickel et du cobalt à Madagascar, climat politique difficile en Tanzanie après l’annulation des élections présidentielles d’octobre 2015…
Une Afrique décrite comme encore très risquée qui tranche avec l’enthousiasme qu’elle suscite chez les investisseurs du monde entier.
A preuve, si durant l’année 2015, le recul de l’activité dans les matières premières a entraîné une chute des investissements directs étrangers (Ide) en Afrique à 38 milliards de dollars, le continent a connu une progression exceptionnelle des fusions et acquisitions transnationales qui ont bondi de +303,6 % à 20,4 milliards de dollars.
Recueillis par FR
Misalovana ny andraikitry ny hafa
Anisan’ny fositra tsy mampandroso ny firenena ny fisian’ny sokajin’olona misalovana ny andraikitry ny hafa. Hita misongadina izany eo amin’ny sehatra rehetra. Ny fampahalalam-baovao no anisan’ny lasibatra voalohany amin’izany. Te ho
Mais avant tout ça ?
La découverte d'un nouveau système planétaire par la Nasa fascine le monde scientifique. Sept exoplanètes de taille comparable à la Terre tournent autour d'une petite étoile à près de 40







