Depuis des milliers d’années, même avant la naissance de Jésus Christ, la population de la planète a constamment été frappée par des maladies et des épidémies graves. Tout cela fait sans doute partie du fonctionnement naturel de l’écosystème mais depuis l’évolution des pensées et notamment des stratégies de guerre, beaucoup pensent que ces maladies sont provoquées. Dans quel but ? Affaiblir un pays en tuant une partie de sa population et en l’empêchant d’être en bonne santé, facteur de production et moteur de développement. Par ailleurs, l’apparition de certaines épidémies laisse croire à des essais sur le terrain consistant à mesurer concrètement l’impact du virus sur une cible bien définie. Depuis la semaine dernière, les médias internationaux sont en alerte par rapport au virus Zika, nouvelle menace mondiale si l’on croit l’Organisation mondiale de la santé. Ce virus a été décelé au Brésil et se propage dangereusement dans toute l’Amérique latine. Il s’attaque principalement au fœtus et cause dans tous les cas répertoriés la microcéphalie, c’est la raison pour laquelle les dirigeants brésiliens ont demandé aux femmes de ne pas tomber enceinte jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée. Pour cause, il n’existe pas encore de vaccin contre le virus Zika transmis à l’homme à travers la piqûre du moustique tigre. On ne peut réellement pas s’empêcher de croire que l’apparition de ce virus est étrange d’autant plus qu’un autre virus, le chikungunya a déjà été transmis par un moustique qui pique toute la journée.

Ce dernier siècle, quelques parties du globe ont été frappées par des épidémies graves, dont l’Ebola en 2014 qui a été la plus sévère et la plus importante en quatre décennies. Entre 2009 et 2010, une épidémie de méningite bactérienne est apparue sur la côte ouest de l’Afrique et a touché 14 pays dont le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Nigeria. Durant cette même période, on a recensé près de 25 millions d’individus ayant contracté le virus H1N1, provenant de Chine. En mars 2002, le Syndrome respiratoire aigu (SRAS) est apparu dans la région de Guangdong et s’est répandu par la suite hors des frontières chinoises par l’intermédiaire de touristes et hommes d’affaires en voyage. En 2003, l’Organisation mondiale de la santé a lancé une alerte mondiale sur le SRAS jusqu’à son éradication au mois de juillet de cette année, après que l’épidémie a fait en tout 800 morts dans le monde sur un total de 8000 cas.

En 1969, on découvre la fièvre de Lassa qui est endémique au Nigéria, en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone où des flambées épidémiques surviennent régulièrement. Mais il ne faut pas non plus oublier la grippe asiatique qui a fait 4 millions de morts et la grippe espagnole (H1N1) avec 1 milliard de malades et 40 millions de mort en même pas 8 mois. A l’heure actuelle, on rapporte que certains virus ont été éradiqués ou bien maîtrisés mais il faut tout de même se demander s’ils ne sont pas encore et toujours utilisés pour décimer les populations ou affaiblir les générations futures. Cette remise en question est d’autant plus légitime compte tenu des polémiques nées des nombreuses campagnes de vaccination dans le cadre de la lutte contre la poliomyélite. Parce qu’un enfant sur quatre ne serait pas complètement immunisé contre la polio, plusieurs campagnes nationales ont été lancées mais cela a juste provoqué le mécontentement de la majorité de la population, craignant faire l’objet d’une expérience. En effet, beaucoup de foyers refusaient qu’on vaccine leurs enfants et dans certaines localités reculées, les familles fuyaient les agents envoyés par le ministère de la Santé. On se rappelle même qu’à cette période, le ministre de la Santé en personne avait pointé la presse du doigt l’accusant de véhiculer et de nourrir la psychose. Mais le fait est que certains enfants ont même trouvé la mort quelques jours après une de ces campagnes de vaccination contre la poliomyélite. Au final, personne ne sait plus réellement quoi penser si ce n’est à une guerre bactériologique menée par les grandes puissances de ce monde.

Laza Marovola