Après l’Association professionnelle des transports routiers et celle des transporteurs d’hydrocarbure, l’Union des coopératives de transport urbain (Uctu) a également haussé le ton et revendique la révision à la baisse du prix à la pompe du carburant. « Si on se réfère au cours du baril au niveau international qui est actuellement de moins de 30 dollars, le litre du gasoil devrait être proposé dans les 1 600 ariary au maximum », explique le président de l’Uctu. Ce dernier a aussi souligné que les coopératives pourront réviser à la hausse le tarif de transport en appliquant la vérité des prix. Selon les responsables, le ticket de bus devrait s’élever à 700 ariary mais la compensation  accordée par le ministère des Transports leur a permis de réduire le prix. Mais aujourd’hui, les coopératives se plaignent de l’irrégularité du paiement et précisent qu’elles subissent régulièrement des pertes. Il faudrait ainsi une mesure stricte pour améliorer la situation selon les membres de l’Uctu.

Les consommateurs ont également dénoncé la mauvaise qualité du carburant. Les stations-services ainsi que les compagnies pétrolières ont essayé de démontrer à plusieurs reprises que la production n’est nullement composée d’eau mais pour les utilisateurs, le contraire est trop souvent prouvé. Pour en revenir à la révision du prix à la pompe, les opérateurs pétroliers ont souligné qu’il n’en est nullement question et surtout pour une baisse aussi considérable. Ils ont souligné que la consommation de Madagascar en carburant n’est pas aussi importante alors que le coût du transport est élevé. Quoi qu’il en soit, la différence est trop flagrante et l’Etat doit réellement réagir pour une révision palpable à la baisse.

Ralambomamy