Les étudiants boursiers de Chine ne sont pas les seuls à être menacés d’expulsion pour non-paiement des frais de scolarité, ceux de France le sont également. Depuis 2011, l’Etat n’a pu régulariser que le  traitement d’une année académique, selon les parents des étudiants et récemment, nombreux apprenants ont tenté de négocier avec les responsables des universités mais en vain : « Nous avons proposé de payer la somme restante en deux tranches mais ils ont refusé. Les autorités compétentes ont intérêt à tout régler pour que les étudiants boursiers à l’étranger ne se fassent pas expulser sans diplôme », se sont plaint les parents. Un étudiant doit percevoir 650 euros par mois, soit un peu plus de 2 millions d’ariary. Le total pour les arriérés de 3 ans s’élève ainsi à une somme mirobolante pour des centaines d’étudiants. En conséquence, les parents prévoient une assemblée générale cette semaine afin de définir les mesures à prendre permettant de faire pression aux responsables.

En attendant, les étudiants malgaches à l’étranger vont devoir jouer au cache-cache ou faire face au regard et propos insultants des responsables de ces universités. Selon toujours les parents, certains d’entre eux n’ont plus accès aux formations si d’autres se sont fait confisquer leur visa et ne peuvent sortir nulle part. Il y a également ceux qui sont dans l’obligation de suspendre leurs études et de travailler pour survivre. La majeur partie des parents sont déjà considérablement endettés et ne peuvent plus assurer les besoins de leurs enfants. De son côté, le ministère de l’Enseignement supérieur ainsi que les autres autorités compétentes n’ont aucune réaction

Ralambomamy