Le chef de l’Etat se montre très fier de l’état de la relation du régime avec les partenaires étrangers et a récemment affirmé que tous les bailleurs de fonds internationaux accordent leur confiance à l’Etat malgache,  ont ainsi promis d’accorder des financements pour le pays. Pourtant, les dirigeants ont oublié que la compassion des partenaires techniques et  financiers étrangers se base sur des résultats statistiques concernant la pauvreté du pays. En tant que 5è pays le moins avancé au monde, la Grande île a toute sa chance d’obtenir des miettes de financements de la part de ces bailleurs dont les décisions restent toujours impartiales et incompréhensibles. Chaque promesse de financement démontre que le pays demeure dans la pauvreté criante à cause de l’incapacité des dirigeants à réaliser leurs promesses de développement. C’est pour cela que plusieurs secteurs dont le social, la santé, l’éducation, et l’environnement sont toujours cités comme axes prioritaires du régime. En effet, ces secteurs d’activités possèdent de données susceptibles de persuader  les bailleurs à investir dans des financements qui, en effet, ne font que payer les salaires des expatriés.

En prenant l’exemple de la banque mondiale sur ces emprunts concernant la protection de l’environnement, les professionnels de ce secteur critiquent logiquement la manière de distribution des financements qui sont, dans la quasi-totalité des cas, alloués aux projets gérés par des organismes internationaux. Pourtant, ces sommes d’argent sont à rembourser par la génération future. Même cas pour les financements de l’Union européenne qui sont soumis à de lourdes conditions.

Dominique Val