Après sa brouille avec le monde arabe, l’Iran s’intéresse de près à la Grande île qui compte parmi les pays les moins avancés de la planète. Un des premiers producteurs de pétrole, ce pays du golf, peut ainsi devenir un partenaire bilatéral plus important par rapport aux occidentaux qui demeurent égoïstes en matière de partage d’intérêt. Lors de la célébration du 37ème anniversaire de la victoire de la révolution islamique, mardi dernier au Carlton Anosy, le nouvel ambassadeur de la république islamique de l’Iran Mohammad Moniri Nik a précisé que «  Madagascar et Iran ont promu leurs relations. L’Iran n’a pas cessé de multiplier ses relations avec les pays pauvres et en voie de développement. Une entente a été faite pour que l’Iran puisse apporter ses aides et expériences afin d’améliorer plusieurs domaines à Madagascar comme l’agriculture, l’élevage, l’éducation, technologie… et d’accroître les niveaux d’études ».

Actuellement l’Iran fait un chiffre d’affaires annuel de 250 milliards de dollars par l’exportation de 1,5 millions de barils de pétrole brut par jour. Ce pays devient l’un des partenaires internationaux les plus incontournables après la levée des embargos obtenu suite à un accord sur le nucléaire. En janvier dernier, l’Iran a signé avec la France des accords commerciaux allant  jusqu’à 15 milliards d’Euros. Une situation qui témoigne à quel point l’Iran est un grand marché disponible pour des échanges commerciaux avec tous les pays qui sont en bon terme avec lui. Pour le moment le régime malgache n’a rien à vendre à l’Iran et se contente de fantasmer dans le stade des projets théoriques. L’instabilité du régime à cause de son incompétence ainsi que l’insécurité, restent également des blocages qui font reculer les partenaires étrangers.

Dom – St-Jacques Marino