Depuis les inondations au cours des dernières années, les vieux établissements scolaires sont les premiers à souffrir des dégâts causés par ces intempéries. Si les uns servent de refuge pour les sinistrés, d’autres ne sont plus opérationnels, vu l’état de délabrement des infrastructures au fur et à mesure que les travaux de réhabilitation sont reportés. En ce moment, la majorité de ces établissements scolaires, que ce soit privé ou public, effectuent la semaine du 2^ème test pour le deuxième trimestre. Généralement, cette période se tient avant la journée des écoles pour que l’examen puisse se tenir avant les vacances de Pâques.

Sureffectif

Pour ce qui est des collèges ou lycées privés, le sureffectif ne constitue pas un problème, étant donné que les responsables d’école veillent à ce que les infrastructures soient « manara-penitra », et correspondent au nombre des élèves. Mais pour les établissements scolaires publics (Ecole primaire public ou Epp, Collège d’enseignement général ou Ceg, et quelquefois des lycées), l’effectif de la classe n’est pas moins de 60. Et pourtant, les équipements de la salle ne permettent pas d’accueillir un tel nombre, d’où plusieurs élèves devront se partager un banc qui est, normalement, prévu pour deux personnes au maximum. Malheureusement, ceux qui n’ont pas les moyens de faire profiter leur progéniture du « luxe » des établissements privés, les élèves devront passer leur examen « en sardines ». Aucun garanti pour l’authenticité des tests. Les surveillants n’y peuvent rien pour éviter la triche, les fraudes ou les copies des feuilles d’examen, vu que les conditions ne leur permettant pas de placer un élève par banc. Aussi, il est aussi normal d’enregistrer une baisse progressive des résultats lors des examens officiels.

Vahatra Ny Aina