« Le développement d’un pays dépend du tissu de ses PME », dixit Pascal Fall, Directeur général de la BNI Madagascar, lors de la proclamation du 9ème Trophée du jeune entrepreneur hier, « même si les grands investissements  sont porteurs de valeur ajoutée, accélérateurs de croissance et pourvoyeur de revenus dans les caisse de l’Etat.  « C’est dans ce contexte », ajoute-t-il, qu’il faut trouver les solutions idoines aux difficultés sur lesquelles elles font face dans l’exercice quotidien de leurs activités telles que la gestion, la productivité, la disponibilité de fonds propres, et d’énergie et par moment les difficultés d’accès aux crédits ».
D’où le sens profond du concours Trophée du Jeune Entrepreneur ou TJE afin de trouver solution à ces multiples obstacles. En effet, continue Pascal Fall, « nous essayons avec nos modestes moyens d’appuyer les entreprises ». Pour ce faire, la BNI dispose  de plusieurs modes d’appui, soit avec des services dédiés aux PME, soit avec le crédit-bail, soit avec les crédits dédiés. C’est d’ailleurs avec ce dernier instrument insiste-t-il, dont la banque fournit plus de 10% des crédits alloués toutes institutions confondues en 2011, finance et facilite les moyens d’accès aux crédits des professionnels.
La TVA
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le directeur du réseau BNI plaide pour la facilitation voire l’accélération de la récupération des TVA, sinon c’est tout le système du crédit-bail, dont il ne reste plus que la BNI pour maintenir l’opération, qui est sous la menace du surendettement. Se tournant ensuite vers le lauréat, Pascal Fall de déclarer que le trophée vise toujours de « récompenser un entrepreneur brillant » qui se distingue de par son courage, sa persévérance, son opiniâtreté, son dynamisme et surtout le respect de ses propres produits et de sa clientèle. Jean-David Rakotomanalina, lauréat du crédit à taux zéro de 100 millions d’Ariary, du haut de ses 25 printemps a su prouver aux yeux du jury multisectoriel (banquiers, entrepreneurs, ministères, journalistes, etc.) qu’il répond parfaitement à ce profil, souligne-t-il. Il apporte un message ç tous les jeunes du pays malgré la crise qu’avec le courage, le talent et à travers une organisation qui aide la population, on peut réussir.
El le directeur général de la Bni de conclure que « si le prix TJE est arrivé à convaincre même un seul jeune », c’est déjà la garantie d’une réussite totale de l’initiative fêtant déjà la dixième édition en 2013. Dans cette optique, il rejoint le vice-Premier ministre, Botozaza Pierrot, chargé de l’économie et de l’industrie venu présider la cérémonie, déclarant que le pays, « peut compter sur une nouvelle race de jeunes ». L’exemple, chaque année renouvelé, d’un nouveau lauréat « apprend aux autres à oser aller de l’avant  car seuls ceux qui osent gagnent ».

Recueillis par Solo Rabefiringa