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Jeudi 18 Décembre 2025

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Antananarivo, une ville étroite

Les difficultés des piétons pour avancer d’un bon pas, tant il y a du monde et tant les marchands de rue envahissent trottoirs et chaussées, la pénibilité éprouvée par les automobilistes et les voyageurs en taxi-be en raison d’irraisonnables bouchons tant à cause d’une explosion du nombre des véhicules que suite aux innombrables comportements d’indiscipline des usagers de tous poils, des camionneurs aux tireurs de chars à bras, illustrent la situation d’une cité au bord de l’asphyxie. Ça frise parfois la folie ! Trop de tout, et plus il a excès moins la loi fait loi et cède le pas à l’anarchie. A un certain temps on s’extasiait, avec une pointe de désolation, face à une sorte de penchant naturel de la population à vouloir systématiquement sortir des rangs et aménager un ordre dans la transgression des règles par une harmonisation d’une indiscipline mobilisatrice d’une complicité d’ensemble. Ça a marché un temps, ça ne fonctionne plus, le système trouve ses limites, alors que de son côté au fur et à mesure la loi recule et parfois même donne l’impression d’avoir démissionné. 
La saison des pluies n’enjolive pas le tableau. Les torrents d’eau charrient toutes sortes de détritus avec sa surcharge de sachets en plastique obstruant les canaux d’évacuation déjà vieillissants, de surcroît accusant le défaut d’entretien d’un curage organisé. Une bonne pluie et en plusieurs endroits les rues reflètent l’image de rivière rouge charriant la boue des ravines (atsanga). La merde (le mot le plus approprié dans son sens littéral) flotte dans les eaux stagnantes, résume à elle seule la misère de l’environnement dans les bas quartiers. Les grands canaux qui drainent les eaux de déversement accusent un lent débit tant le liquide est épaissi de gras et de décompositions de toutes sortes. Cette apparence n’effraye plus la population, du côté d’Ilanivato les enfants s’y baignent avec les mêmes joies que dans une piscine, et vers Andohatapenaka les riverains y puisent de l’eau. Histoire de rassurer la bonne conscience, ceux qui ne vivent pas ces conditions, simples témoins de ces scènes, concluent souvent que les êtres humains au contact quotidien de ces défis à l’hygiène finissent à la longue par être immunisés. Erreur, ici le taux de mortalité est autrement plus élevé qu’ailleurs.
L’année 2013 sera une année d’élections, du président aux maires en passant par les députés. Le paysage promet difficultés et responsabilités aux élus qui prendraient à cœur les charges de leur mandat. A voir et prévoir la longue file des candidats qui se bousculent aux portillons on ne peut que s’interroger et se dire qu’ils ont bien de l’estomac. Il existe sans doute d’autres facteurs pour aiguiser les appétits à ce point. A ces valeureux on pourrait toujours adresser une pensée d’estime et même leur voter des suffrages de félicitations, sans pour autant risquer la qualification de lâche à refuser de les imiter.

Léon Razafitrimo.

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