Les différends au sein du parti politique « Leader Fanilo » sont loin d’être réglés. D’un côté, les actuels membres du bureau national de coordination, Jean Max Rakotomamonjy et consorts, insistent sur leur autorité et leur droit de pouvoir renvoyer certains membres du Conseil d’orientation. D’un autre côté, ces derniers affirment détenir le pouvoir de suspendre le bureau national jusqu’à nouvel ordre, plus précisément jusqu’au prochain congrès de ce parti. Selon les explications  de Manase Esoavelomandroso, membre du Conseil d’orientation, le vrai conseil national du parti devrait se tenir vers le mois de mai de cette année et par conséquent, avant la tenue des élections régionales. « Au cas où la situation politique s’améliore dans le pays, nous allons certainement participer, en tant que parti politique, aux élections régionales. Mais afin d’éviter d’autres problèmes de discorde, il faudrait vraiment passer au Conseil national où tous les membres venus des quatre coins du pays soient présents, et apportent leurs idées », a-t-il expliqué.

Priorité
Cependant, des informations concernant une déposition de plainte, auprès du Conseil d’Etat, par le Conseil d’orientation du Leader Fanilo et concernant ce conflit interne, ont été véhiculées ces derniers temps. A ce propos, Mahosindrahaja Heriniaina dit Babala, coordonateur national du secrétariat technique du parti, a fait savoir hier que ni le Conseil d’orientation, ni le secrétariat technique n’a effectué cette action. « Aujourd’hui, notre priorité est de pouvoir restaurer la valeur du Leader Fanilo, telle que les fondateurs l’ont conçu dès sa création. Les autres, malheureusement, insistent sur des stratégies qui pourraient leur permettre d’obtenir des places au sein du gouvernement, d’autant plus qu’un éventuel remaniement approche », a-t-il martelé.

Vahatra Ny Aina