L’ultimatum de 48 heures lancé aux dirigeants de la Commune urbaine par les employés à courte durée a expiré hier. A titre de rappel, ces derniers étaient déjà limogés, puis repris et maintenant, ils invitent leurs employeurs à effectuer un reclassement leur offrant un semblant de stabilité. Au programme, une grève avait été prévue dans la cour de l’Hôtel de Ville pour faire pression sur les décideurs de la CUA mais cette option a été abandonnée à la dernière minute. Les raisons qui ont poussé les ECD à se destituer ne sont pas réellement claires mais ces derniers ont tenu à indiquer à la presse qu’ils prévoyaient d’élaborer une convention avec les dirigeants de la Commune afin de résoudre au plus vite ce problème. Quoi qu’il en soit, l’évolution de la situation ne sera connue que la semaine prochaine mais d’ores et déjà, il faut souligner que les ECD ne reculeront devant rien, à moins que ce ne soit leur leader.

Pas de reclassement

Hier, vers la fin de l’après-midi, une source proche du dossier et notamment du secrétaire général de la Commune urbaine d’Antananarivo a confié que la commune ne trouvait plus la nécessité de garder davantage les ECD. A en croire ces paroles, on peut tout simplement en déduire que les ECD ont perdu leur bataille parce que leur avenir a été déjà décidé. Si leur contrat a  été déjà prolongé, cela s’arrête là et la Commune n’envisagerait pas de renouveler les contrats des employés concernés. Des centaines de personnes sont donc aujourd’hui à quelques semaines d’être au chômage pour la simple raison que les responsables au niveau de la Commune n’ont plus besoin d’eux. Les ECD doivent donc oublier leurs envies de reclassement et penser à une autre stratégie pour faire pression sur l’équipe de Lalao Ravalomanana.

Laza Marovola