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Mardi 16 Décembre 2025

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Madagascar oil – La continuité du projet en fonction des ventes sur le marché local

Pas de change pour Madagascar, à l’heure où la Grande île s’apprête à produire du pétrole, le cours mondial de l’or noir ne cesse de baisser. L’économie nationale ne profite pas de la baisse du cours, suite à la faible élasticité du prix à la pompe, parallèlement, la production de l’huile lourde pourrait se heurter  à des problèmes si la compagnie n’arrive pas à percher sur le marché local.  Dans un pays où la corruption est le maître, Madagascar oil risque de connaître des difficultés. Les dirigeants de la compagnie restent pourtant confiants.

 

« La compagnie a annoncé en septembre 2015, qu’elle a conclu une facilité de crédit relais de 21 890 000 dollars, fournit par Outrider Management LLC, BMK Resorces Ltd, SEP african Ventures Ltd et John Paul Dejoia Family Trust, semble désignés les prêteurs. La première tranche de la facilité de crédit relais, comprenant 8,9 millions de dollars de nouveaux fonds, a été reçue par la compagnie en octobre 2015. Selon les modalités de la facilité de crédit relais, une deuxième tranche allant jusqu’à 8 millions de dollars de nouveaux fonds serait potentiellement disponible à partir du 01 février, à la seule discrétion de chacun des préteurs. Mais à la suite de discussion au cours de janvier et février 2016, les prêteurs ont informé la compagnie qu’ils ne sont pas prêts à fournir la totalité du montant disponible en vertu de la deuxième tranche de la facilité de crédit relais » explique Emma Ralijohn, Directeur Adjoint de la compagnie. « Deux des 4 compagnies ont indiqué qu’ils peuvent fournir des fonds supplémentaires, sous réserve de condition supplémentaire » rajoute-t-elle. La condition imposée par ces compagnies est le retrait de la compagnie de la bourse. A titre de rappel, Madagascar Oil est cotée de la bouse de valeurs Aim Londres. « Avec la chute du cours du pétrole, la valeur des actions des compagnies qui travaillent dans le pétrole ne cesse de diminuer aussi. Il est donc préférable de quitter la bourse. Cette décision revient à l’assemblée générale des actionnaires  qui aura lieu au mois de mars » a développé Emma Ralijohn.

En octobre 2015, la compagnie a démarré avec l’assistance de Jefferies et d’autres conseillers, une recherche de partenaires stratégiques pour financer les activités de développement du bloc 3104 de Tsimiroro. Cette recherche de partenaires se poursuit mais n’a encore abouti à aucune concrétisation. Plus de 140 organisations prestataires de services et compagnies exerçant dans le domaine de l’exploration pétrolière, sociétés de capital et investisseurs privés ont été approchés par la compagnie. Plusieurs entreprises ont manifesté leur intérêt et sont actuellement en phase d’observation et d’analyse des informations. « Quelques compagnies ont demandé deux et 3 mois d’observation » annonce Stewart Ahmed, Directeur Général de Madagascar Oil. En fait, ces compagnies attendent une évolution ou plutôt une augmentation du cours de pétrole. De ce fait malgré les nombreuses discussions qui ont eu lieu, la compagnie n’a reçu aucune proposition concrète et ne dispose d’aucune assurance ni certitude sur l’aboutissement à un éventuel accord ni sur le moment de la conclusion d’un accord.

 

Vente locale

Si aucun accord n’est conclu avec les prêteurs pertinents, la compagnie aura besoin de toute urgence d’obtenir du financement additionnel. En l’absence d’autres sources de financement, le conseil d’administration risque d’annoncer que la compagnie deviendrait insolvable et aurait besoin de demander la liquidation auprès des tribunaux.

« Nous sommes confiants que les préteurs accorderont les 8 millions de dollars déjà annoncé. En effet, le montant des investissements dans le projet de Tsimiroro s’élève à plus de 300 millions de dollars, ce n’est qu’une question de 2 millions de dollars chacun que les prêteurs vont lâcher à la compagnie. Il faudra cependant que la compagnie fait rentrer de l’argent. Nous avons 150 000 barils stockés dans les réserves à Tsimiroro » a déclaré Emma Ralijonh. «  La compagnie  mène actuellement des négociations avancées avec Symbion Power en vue de l’approvisionnement en huile lourde de la centrale de Mandroseza. Nous espérons signer ce contrat avant la fin de saison de pluie. Etant donné que l’huile lourde de Tsimiroro est produite localement, son prix est deux fois moins cher que les produits importés » explique Stewart Ahmed. Avec cette vente locale, Madagascar oil compte obtenir pas moins de 10 millions de dollars. « En augmentant la production, la compagnie pourra gagner plus » rajoute notre interlocuteur. En effet, il n’y a pas que Symbion qui s’intéresse à l’huile lourde de Tsimiroro, quelques industries comme Holcim, la Star, la savonnerie tropicale, Qmm,  ont déjà manifesté leurs intérêts. Même si la consommation de ces industries est moins importante que celle de Mandroseza qui consomme 300 barils par jours, les industries restent un marché que la compagnie ne néglige pas.

 

FR.

 

 

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