Les lycéens devront être les premiers à s’intéresser à la langue Malagasy puisque selon les académiciens, leur problème d’incapacité linguistique vient de la base, c’est-à-dire au niveau de l’enseignement secondaire. Pourtant, ils semblent en aucun cas intéresser à sa propre langue, vue que la salle de l’Ivotoeran’ny Kolotsaina Malagasy qui a accueillie le concours « Andrianiko ny teniko » destiné aux étudiants, était déserte hier. Seuls quelques lycéens issus des lycées catholiques et peu de parents ont assisté au spectacle. « Peut-être qu’ils n’étaient pas assez informés mais il se peut aussi que les élèves n’ont pas tout simplement eu envie de participer. En tout cas, on peut dire que le nombre de participants diminue chaque année », explique un responsable.

Entrant dans le cadre de la journée internationale de la langue maternelle, ce challenge organisé par Yali Madagascar a récompensé les candidats d’un trophée « Andrianiko ny teniko » ainsi que des livres sur la culture malgache. Parmi les gagnants, se trouvent Mpiahy et Tiavina, tous deux sont issus du collège Saint-Michel Amparibe ainsi que Jesse du Lycée d’Andohalo qui a fermé la marche.
Néanmoins, le concours a permis aux participants d’élargir leur connaissance générale surtout dans le domaine de la culture malagasy. Les concurrents ont utilisé leur sens de l’imagination mais aussi de la créativité car l’une des cinq étapes du concours consistait à écrire un poème sur le patriotisme dans un délai déterminé.

T.A.