En dépit de la venue de plus en plus en nombre de nationaux, la destination Masoala reste encore le parent pauvre de la découverte de nos richesses floristiques et faunistiques. Alors que, classé au patrimoine naturel mondial des forêts de l’Atsinanana par l’Unesco, le parc national s’étalant sur 520 ha mérite la visite et la démocratisation auprès du plus grand nombre des malgaches.

De par cette richesse naturelle, c’est le domaine privilégié du trekking et de la plongée sous-marine. Faisant partie des 6 parcs nationaux de l’Est de Madagascar, le complexe -  la réunion de quatre parcelles terrestres et de trois parcelles maritimes – est formé essentiellement par le parc Masoala et la réserve spéciale de Nosy Mangabe.

Biodiversité

Le complexe héberge 10 espèces de lémuriens dont les 4 primates les plus menacés dans la liste de l’UICN. C’est le seul endroit où on a pu observer la mangouste Salanoiaconcolor. C’est également le lieu d’ébats des baleines à bosse et des dauphins. On y retrouve aussi 600 espèces végétales dont 7 espèces de mangroves et 99 espèces d’algues et une cinquantaine de palmiers.

Restant jusqu’à maintenant le domaine de la recherche scientifique, la vocation écotouristique de cette partie de la Grande île s’est vu booster par la création d’infrastructures d’accueil come le Dounia Forest Lodge. Fonctionnel depuis 2012 à l’orée du Parc National Masoala, ce dernier offre un point de chute via 3 accès possibles vers Maroantsetra (maritime, aérienne et terrestre). Par terre, les visiteurs ont même le choix entre la RN 5 et le trekking passant par Antalaha et Cap-Est.

Solo R.