Les infrastructures de la Jirama sont de plus en plus dangereuses. Mis à part les nombreuses plaintes contre le délestage, on dénonce également la vétusté des équipements de cette société et qui expose la population à un danger mortel. Pas plus tard que la semaine dernière, une fillette du fokontany Avarabohitra a perdu la vie après avoir été électrocutée par un câble de la Jirama. Un jeune homme de 16 ans ayant essayé de la secourir a en même temps perdu la sienne. Par ailleurs, un autre petit garçon de 8 ans du fokontany de Manarintsoa a été également victime d’une coupure de câble de la Jirama et se trouve  gravement blessé. Personne n’est plus en sécurité et la négligence de la société à réhabiliter ainsi que renouveler ses infrastructures est connue de tous. A maintes reprises, ce problème a été évoqué mais apparemment, aucune mesure n’a été prise. Selon les explications des habitants de Manarintsoa, ils ont fait part du problème d’un poteau de la Jirama depuis des semaines mais aucune solution n’a été apportée. « Cela a failli coûter la vie d’un enfant  mais les responsables restent sourds », explique les parents de la victime.

Délestage persistant

Par ailleurs, l’insécurité engendrée par la coupure fréquente de l’électricité prend de plus en plus d’ampleur. Les malfrats ne connaissent plus de limite et profitent du noir pour attaquer les foyers. Le ministre de l’Energie a fait part que le délestage ne sera plus qu’un cauchemar à partir du mois de novembre dernier mais la réalité en est loin. La coupure d’électricité revient en force et bien que les consommateurs parviennent à payer régulièrement les factures, ils ne sont pas épargnés de coupure intempestive. Hier, les quartiers d’Antanimena, d’Ambohipo, d’Ambodivona, et entre autres d’Antaninandro, ont enregistré des heures de coupure. En outre, les usagers de routes ont également pointé du doigt la Jirama et l’accusent d’être le premier responsable de la détérioration des infrastructures routières.

Ralambomamy