CTA de Madagascar – Airways Le transport aérien complètement discrédité !
La compagnie, si on peut l’appeler ainsi, Madagascar Airways a finalement son certificat de transport aérien (Cta) si auparavant, elle a utilisé celui de l’Assist Aviation ! Obtenu au forceps ou plus précisément par la magie opérée par des prestidigitateurs qui ont sucré des contrôles draconiens imposés par l’Organisation de l’aviation civile.
Madagascar Airways peut désormais voler en toute tranquillité, enfin, c’est ce que croient les dirigeants de cette entreprise puisqu’elle vient récemment d’avoir son certificat de transport aérien. Auparavant, elle a volé avec le certificat d’une autre compagnie, celui d’Assist Aviation, croit-on savoir, c’est-à-dire que l’avion brésilien Embraer 120 de 30 sièges utilisée par Madagascar Airways aurait dû se mettre sous les couleurs de l’autre entreprise. Mais comme elle appartient à des membres éminents et proches du régime, tout lui a été permis. C’est le cas aussi pour l’obtention de ce certificat permettant réellement de voler dans le ciel de Madagascar puisque les grosses mains de ces derniers auraient fait pression pour que tout soit facilité.
Jamais une mince affaire
Effectivement, le transport aérien public est une activité bien réglementée et est défini dans le Code de l’Aviation civile dont l’Acm ou l’Aviation civile de Madagascar est censée être le gardien. Et ce Cta est délivré après que l’entreprise a présenté des garanties techniques suffisantes, démontrant qu’elle est en mesure de respecter la réglementation technique applicable. Il s’agit de vérifier, initialement et en continu par la suite, que la société satisfait aux exigences requises par la réglementation technique pour assurer l’exploitation de ses aéronefs en transport aérien public. Ce n’est jamais une mince affaire et Air Mad en connait quelque chose puisque la compagnie nationale reste à l’Annexe B et n’offre plus, aux yeux des européens, les conditions suffisantes de sécurité. Pour Madagascar Airways, le Cta est donc sorti du chapeau du devin.
De par cette magie, le risque est ainsi grand pour la vie des passagers. Mais pire, c’est le secteur du transport aérien à Madagascar qui se trouve complètement discrédité par ces mesures.
J.L.R