Malgré les soi-disant efforts déployés par les éléments des forces de l’ordre dans leur mission de lutte contre l’insécurité, la population n’est plus tranquille à l’idée d’être exposée des nuits et des jours à des dangers tels que braquage, viol, meurtre ou kidnapping. A part les coupures  d’électricité qui favorisent le terrain des malfaiteurs, les citoyens craignent également l’effet boomerang que pourrait engendrer leur action au cas où ils décident de témoigner ou de porter plainte. En effet, les gens constatent déjà que les bandits font la loi et n’ont plus peur des autorités ni même des sanctions judiciaires qui les attendent. A plusieurs reprises, certains villageois ou même les habitants d’une ville ont recours à une vindicte populaire, dans le but de punir les auteurs des actes. Mais avec les différentes lois sur les droits de l’homme, notamment celles qui interdisent d’ôter une vie humaine sans jugement ou du genre, ce sont les droits de l’homme (les honnêtes)-sur leur sécurité- qui sont remis en cause.

Face à cette situation, nombreuses circonscriptions ont déjà instauré leurs propres mesures en cas d’arrestation de bandits. Pour le moment, les tenants du pouvoir dans la justice n’ont pas encore donné le feu vert pour l’application de certaines de ces mesures. C’est dans cette optique que les Tangalamena et les sages du village sollicitent « la bienveillance » des autorités responsables à leur accorder l’application des « Dina » dans leurs zones. « Cela pourrait également apporter sa contribution dans la lutte contre la corruption », ont-ils argumenté.

Dom