Secteur culturel – Nouvelles perspectives
La culture est aujourd’hui un droit et une responsabilité des institutions publiques et de la société civile. Dans cette perspective, le secteur culturel doit revoir le rapport gouvernants-gouvernés. La participation de tous les acteurs culturels doit instaurer une politique culturelle bien définie à travers des objectifs et des échelles permettant la promotion du développement social et culturel durable.
La mondialisation avance rapidement et fragilise la diversité des cultures face aux nombreuses utilisations commerciales du domaine culturel. Malgré la libéralisation des industries culturelles par l’Organisation mondiale du commerce pour les gouvernements intéressés, nous savons tous que tous les Etats ne sont pas égaux sur le marché mondial. De ce fait, certaines expressions culturelles menacent de ne pas pouvoir s’exporter et donc de disparaître simplement, alors que d’autres gagnent toutes les régions, accentuant l’influence de l’exportateur par la même occasion.
Pour les pays en développement comme le nôtre, il est important de valoriser la production artistique qui devrait d’ailleurs être une priorité. Madagascar est connu en termes de diversité culturelle et le promouvoir serait un atout considérable dans le développement du pays. Pour que les œuvres de création contribuent au développement économique, de véritables filières d’industries culturelles du livre, de l’image et du spectacle vivant doivent être développées. Et cet effort et une volonté ont été constatés dernièrement. Par ailleurs, les décideurs politiques, les représentants des organisations professionnelles d’artistes, les producteurs et promoteurs culturels ainsi que les professionnels juridiques ont besoin des formations et de sensibilisations pour la mise en œuvre de politiques publiques porteuses pour les secteurs culturels. Sans oublier les structures nationales de soutien à la culture. Celles-ci doivent être renforcées et les législations relatives aux droits d’auteur, à la propriété intellectuelle, au statut des artistes, … doivent être adaptées pour intégrer les normes internationales. Ce sont des conditions nécessaires à l’émergence d’un secteur culturel organisé, compétitif, créateur de revenus et d’emplois.
Francophonie : pour la diversité culturelle
Placer la culture au cœur du développement est un investissement capital dans l’avenir du monde , la condition du succès d’une mondialisation bien comprise prenant en compte les principes de la diversité culturelle. Le développement est inséparable à la culture. En effet, le domaine culturel est utilisé comme moyen de rayonnement autour du monde. L’évolution entraine une mondialisation de tous les domaines, participant à améliorer certains niveaux de vie, entrainer une progression des systèmes de communication, mais également, créant une domination de plusieurs cultures sur celles dont les moyens ont été trop faibles pour résister. Notre pays se doit de protéger la diversité culturelle et de ce fait, il doit limiter sa capacité d’exportation culturelle. A part les Etats-Unis qui estiment que la culture est une merveilleuse opportunité économique, la majorité des pays développés admettent qu’ils doivent protéger leur culture nationale et que l’extension des cultures « dominantes » risque d’entrainer une perte de la diversité qui compose l’espèce humaine. Dans sa politique culturelle, Madagascar préfère, comme beaucoup de pays, envisager des solutions pour protéger sa culture nationale et par là même, leur identité.
Valoriser la production artistique est une priorité qui s’inscrit dans l’engagement de la Francophonie pour la promotion de la diversité culturelle et linguistique : la valorisation des auteurs et des œuvres ; la récompense des talents ; le Prix des cinq continents de la Francophonie ; la promotion des artistes et de leurs œuvres ; le Fonds d’aide à la circulation des artistes ; le Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud ; l’élargissement de la diffusion…
Unesco : refuge des cultures
Les puissances se battent sur le terrain culturel jusqu’à réaliser que seront nombreux ceux qui tomberont sous l’hégémonie de la culture américaine. Un outil juridique est créé par l’Unesco pour pallier aux risques entrainés par la libéralisation de l’industrie culturelle : la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. En effet, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), se révèle l’outil principal de la demande des Etats pour protéger leur culture. La diversité culturelle démontre que la culture est considérée comme un moyen de transmettre son identité et de se différencier face aux autres peuples. L’Unesco crée progressivement des conventions aux valeurs juridiques permettant de répondre à la demande internationale. Ces derniers temps, l’on assiste à l’épanouissement de l’industrie culturelle, l’industrie des livres, des supports audio et vidéo, et tout autre outil permettant de transposer la pensée culturelle sur un support commercialisable. Face à cela, l’Unesco, entrainée par ses pays membres, voit dans la libéralisation commerciale des expressions culturelles un risque pour la diversité. Particulièrement, les pays les moins développés sont largement marginalisés dans ce secteur et n’ont pas les moyens de transmettre équitablement leurs biens et services culturels. Dans la Politique Culturelle Nationale pour un développement socio-économique, il est souligné « faire du patrimoine culturel que le peuple Malagasy a hérité de ses ancêtres, un capital pour la construction d’une paix durable, préalable à un développement profond et réel. La culture malgache forme un ensemble qui l’identifie dans son unicité par rapport à celles d’autres nations, mais dont la diversité reconnue constitue une richesse qu’il importe de valoriser ».
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