Si à Madagascar, personne n’ose mentionner le nom de ce Ministre, nous donnons un extrait de la publication de l’Eia ou Environmental investigation agency : « une délégation malgache est venue à Singapour en décembre 2014 pour dire que les bois exportés ont l’autorisation de l’Etat. Un mois plus tard, le Ministre de l’environnement de Madagascar a confirmé que les documents d’exportation étaient authentiques, d’après le juge Jasvender Kaur. Beboarimisa Ralava a pris sa fonction le 27 janvier 2015. Parce que Madagascar a eu deux ministres de l’environnement en janvier 2015, il est difficile de savoir si le permis délivré émane de Beboarimisa Ralava ou son prédécesseur. Comme indiqué en 2014 dans le rapport de l’Eia sur la crise de l’exploitation forestière illégale à Madagascar, l’ancien ministre de l’Environnement, Anthelme Ramparany, a remporté la députation avec ses liens personnels étroits avec les trafiquants de bois de rose. Le nouveau ministre, Ralava Beboarimisa, fait un effort pour démontrer que Madagascar mettra fin à l’exportation illégale de bois de rose ». En d’autre terme, l’Eia soupçonne Anthelme Ramparany. Quoi qu’il en soit, les deux Ministres cités sont encore membre du gouvernement Ravelonarivo. Soulignons que les documents d’exportation étaient authentiques d’après toujours le juge Jasvender Kaur.

Si à Madagascar, la justice est entre la main des « richards ». Ailleurs, surtout à Singapour, elle est impartiale. La communauté internationale ne lâche pas prise sur cette affaire. La vérité éclatera tôt ou tard. Alors, il est dans l’intérêt du gouvernement d’arrêter faire tourner tout le monde autour du pot, et d’aller directement au but.

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