L’indice Epfz qui mesure la mondialisation dans 191 pays, met Madagascar dans le 149ème rang. Voilà une place qui classifie la Grande île parmi les retardataires en matière de promotion et d’accès à la globalisation selon trois critères économiques, sociaux, et politiques. La dimension politique se mesure à partir du nombre de représentations diplomatiques étrangères installées dans le pays, du nombre d’organisations internationales dont le pays est membre, du nombre de missions de pacification de l’Onu auquel le pays a participé et du nombre d’accords bilatéraux et multilatéraux signés par le pays depuis 1945. Pour Madagascar, ces critères n’ont pas connu de grand changement en ce temps du régime Rajaonarimampianina puisque la situation actuelle ne représente que ce qui a déjà existé depuis la dernière décennie.

Dans la dimension sociale, trois conditions sont à remplir dont les contacts transfrontaliers personnels sous la forme d’appels téléphoniques et de courriers, et les flux d’informations transfrontaliers à partir de l’accès à Internet, à la télévision et aux produits de presse étrangers, ainsi que l’adhésion culturelle aux grands courants mondiaux à partir du nombre de filiales McDonald’s et Ikea, enfin à des exportations et importations de livres rapportées au Pib. C’est dans le domaine du Fastfood que le pays s’est buté à une difficulté puisqu’il n’existe pas encore de Mc Do et d’Ikea dans la Grande île.
Enfin la dimension économique se focalise sur le commerce, l’investissement et les revenus transfrontaliers rapportés au produit intérieur brut (Pib) et, d’autre part, l’impact des barrières commerciales et des restrictions de circulation des capitaux. Un autre point faible pour le régime Rajaonarimampianina puisqu’une grande part des échanges commerciaux dans le domaine de l’exploitation des ressources naturelles ne sont pas enregistrés dans les calculs budgétaires et l’Etat.

Dom