Homme providentiel
Souvent l’histoire d’un pays resume à celle de certaines figures marquantes qui l’ont dirigé. En France, les plusieurs siècles d’évolution du processus politique pourraient se résumer aux règles d’un Charlemagne, Clovis, Louis XIV ou encore De Gaulle. A Madagascar, on évoquera volontairement Andrianamampoinimerina, Radama ou encore Rainilaiarivony. Cette obsession pour les hommes forts est si forte que les quatre Républiques qu’a connues le pays sont souvent personnalisées par Tsiranana, Ratsiraka, Zafy, Ravalomanana ou encore durant la présente Transition, Rajoelina. Le mythe de l’« Homme providentiel » est si fort que souvent on oublie que derrière ces hommes existe un peuple. Sauf pendant les mouvements populaires d’ampleur, ce dernier semble s’effacer devant les égos des puissants qui parfois confondent intérêt personnel- le leur – et intérêt supérieur de la Nation, celui du collectif. Ces « grands hommes » pensent sans doute que le destin de tout un peuple serait le leur et que sans eux, celui-ci ne peut qu’emprunter la voie de la décadence pour s’enfoncer dans la pauvreté et la perdition. Se croyant être « élus » par les ancêtres ou mieux encore par Dieu lui-même, ils lient leur destin à celui de la population. Leur chute annoncerait ainsi une catastrophe à laquelle le pays ne pourrait pas échapper. On comprend alors mieux ce discours dans lequel ils s’attribuent, seuls, la représentation nationale et, à ce titre, les seuls aptes à agir au nom du collectif. Pourtant, ces hommes qui veulent incarner le peuple rechignent à le côtoyer. Ils préfèrent les facilités et les avantages que leur octroient la République : circulation dégagée sous escorte policière même dans les heures de pointe, estrade entourée de cordon de sécurité, parapluie tenue par une hôtesse alors même que le peuple les écoute sous la pluie ou un fort soleil… et quand ils se décident de faire leur « bain de foule », ils estiment qu’il s’agit d’un important privilège, le signe même qu’il sont proches du peuple. Tout pays comme tout peuple ne peut se passer de dirigeants. Seulement, ceux-ci ne doivent pas oublier que même élus chefs d’Etat, ils ne sont que les « premiers parmi les pairs » et en aucun cas des hommes si providentiels qu’ils n’ont aucun compte à rendre qu’à Dieu ou au destin.
L. Denis Alexandre
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