« Chaque poème, tout en étant unique, reflète l’universalité de l’expérience humaine et un désir de créativité qui s’affranchit de toutes les limites et de toutes les frontières, du temps comme de l’espace, affirmant sans cesse que l’humanité forme une seule et même famille », tels sont les propos d’Irina Bokova, Directrice générale de l’Unesco. C’est pour cette raison que cet art mérite d’être protégé et promu. Plusieurs associations, dont le Faribolana Sandratra a depuis plusieurs années contribuées au développement, à la sauvegarde mais aussi à la promotion de la poésie dans la Grande Ile. Il est évident que l’initiative de ses alliances en faveur de la poésie donnerait une reconnaissance et une impulsion nouvelle aux mouvements poétiques nationaux, régionaux ou même internationaux. Ses actions devraient avoir pour objectif principal de soutenir la diversité des langues à travers l’expression poétique et donner à celles qui sont menacées l’opportunité de s’exprimer au sein de leurs communautés respectives.

Divers programmes

Ainsi, dans le cadre de la journée mondiale de la poésie, célébrée chaque année le 21 mars, le Ministère de la culture et de l’artisanat (Mca) organise diverses animations depuis hier, et ce, jusqu’au lundi 21 mars prochain. Cette année, le thème de la célébration sera « Angano, tononkalo : art harmonisé par les mots », et selon le département ministériel organisateur, cette commémoration aura des échos particuliers. « Hier, nous avons commencé par une séance d’apprentissage sur l’histoire de la poésie au lycée moderne d’Ampefiloha. Etant donné que l’éducation se base toujours dans les écoles primaires, cette année, nous avons choisi l’Epp Ankadifotsy pour une séance de narration mythique et des fables pour les élèves. Ce sera pour aujourd’hui de 10 h à midi. Par ailleurs, nous visiterons plusieurs établissements scolaires jusqu’à ce vendredi, et le but sera toujours de partager des connaissances afin d’attirer les jeunes à aimer et à connaître la poésie », confie un responsable.

En outre, la cérémonie officielle se tiendra dans la salle Rado de la bibliothèque nationale le lundi 21 mars. « La poésie contribue à la diversité créative, en interrogeant à nouveau notre usage des mots et des choses, nos modes de perception et notre compréhension du monde. A travers ses associations, ses métaphores et sa propre grammaire, la langue poétique peut être une autre facette du dialogue entre les cultures. Les objectifs de la célébration seront donc de faire connaitre l’importance de l’Angano et du tononkalo au grand public, transmettre à la nouvelle génération ses arts et enfin d’encourager les élèves et étudiants à s’intéresser à la littérature », conclut le responsable.

T.A.