Lutte contre une banalité
La marche blanche organisée hier à l’Université d’Antananarivo est révélatrice d’un mal qui ronge le pays depuis de nombreuses années mais qui s’est aggravé durant le régime transitoire : l’insécurité. Aucune région du pays n’est plus un havre de paix à tel point que les journalistes friands de « faits divers » comme leurs lecteurs ont l’embarras du choix quand ils choisissent les crimes et autres viols à diffuser sur leur média. La situation est d’autant plus grave que l’insécurité devient une banalité. Les homicides, les vols, les viols ou encore les attaques à main armée ne choquent plus car la population côtoie finalement au quotidien ces faits et ne s’étonne plus de cette forte résurgence ne s’accompagnant pas toujours de mesures de lutte adéquates.
Pourtant, les gouvernants ont promis de combattre cette insécurité grandissante. Des Conseils des ministres et de gouvernement s’y sont penchés. Mais au final, même un campus universitaire comme celui d’Ambohitsaina censé être un espace de réflexion et de paix devient le terrain de chasse des délinquants et autres bandits de grand chemin.
Dans une République, la pauvreté n’explique pas tout. Certes, la quête quotidienne de quoi vivre pousse certains à commettre des délits et crimes. Mais cela ne doit pas à elle toute seule justifier cette forte montée de l’insécurité. Dans un pays où « la peur du gendarme » n’existe plus, une telle réalité n’est pas étonnante. Dans un pays où les institutions sont à genoux et ne sont plus respectées, les bandits de tout acabit trouvent un terrain favorable à leurs méfaits. Et sur ce point, la responsabilité des politiques est largement engagée. Dans leur lutte pour le pouvoir, ils ont affaibli l’Etat. S’il y a une mentalité à changer, c’est cette perception des institutions de la République par les gouvernants et les gouvernés. L’Etat de droit doit être instauré et respecté en urgence. Le régime qui succédera à cette transition doit s’y atteler sinon il ne pourrait pas mener à bien son projet de société. Un assassinat et un viol dans un campus universitaire ne doivent plus être vus comme une banalité. Ils ne doivent pas être un acte qui émeut seulement un temps et qu’on oublie quand d’autres crimes graves sont commis. Ils doivent placer chaque citoyen et surtout les dirigeants devant leur responsabilité. La récente affaire du viol en Inde et la manière dont la population s’est mobilisée pour protester doit interpeler tous les responsables publics de par le monde.
L. Denis Alexandre
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