L’on se rappelle encore de la disparition soudaine de la scénariste connue sous le nom de Ketaka Razafimisa au mois d’avril de l’année dernière. La jeune femme a été découverte morte pendue à son domicile sis à Betongolo. Depuis, le petit copain a été retenu comme étant le principal suspect et aussi le seul témoin du drame. En effet, les deux ont passé la nuit ensemble et ils étaient seuls dans la demeure. Le petit copain disait n’avoir commis ce crime et a soulevé le suicide. Quant à la famille de la victime, il était clair que sa fille a été assassinée du simple fait qu’elle n’aurait jamais fait une chose pareille. Elle aimait vivre, elle aimait sa vie et c’était une fille joyeuse, affirmait son père peu de temps après les faits. Mais l’incertitude planait sur cette affaire et ce, jusqu’à hier où le principal suspect s’est tenu devant la barre, le petit copain en question. Ce dernier a maintenu sa version des faits et de dire qu’il était endormi à ce moment-là et même qu’il n’a pas été témoin du drame. Et aussi d’affirmer que Ketaka Razafimisa s’est tout simplement suicidée. Son procès en question s’est déroulé hier au Tribunal d’Anosy et a duré plusieurs heures.  Finalement, le juge a délibéré et le principal suspect a été libéré purement et simplement, bien qu’il ait déjà perdu une année de sa vie en détention.

Manque de preuves et absence de témoin

Dans cette affaire, tous semblaient être contre le jeune petit copain, malgré le fait qu’aucun témoin, ni de preuves affirmant son implication. Alors qu’il avançait la thèse d’un suicide par pendaison, les enquêteurs et le médecin légiste, dans son rapport, n’étaient pas du même avis. En effet, ce rapport confirmait le fait que les hématomes ainsi que les marques trouvés autour du cou de la victime ne correspondaient pas à celle d’une pendaison. Surtout quand cela a été fait à l’aide d’un foulard. Ceux-ci ont fait croire à une strangulation en disant que les marques auraient été faits à l’aide d’autre chose, sans toutefois avancé sur ce que cela aurait pu être. Le porte-rideau que la victime aurait choisi pour se suspendre a également fait l’objet d’une critique. Toujours selon le chef de la brigade criminelle, ce porte-rideau aurait cédé sous le poids de la victime. Tout ces résultats de l’enquête ont été présentés et mentionnés dans le dossier du suspect, mais aucun n’a pu le retenir ni le rendre coupable des faits. Désormais, l’affaire Ketaka Razafimisa est close et finalement, la thèse du suicide a été retenue comme étant la cause du décès. Pour ce qui est du copain, il recouvre sa liberté.

Njara Fih