Santé mentale – Des malades abandonnés à Anjanamasina
La maladie mentale est une maladie récurrente. Le nombre des malades mentaux errant dans la capitale n’a cessé d’augmenter ces dernières années. Constituant un danger public, ces malades mentaux ne reçoivent pas les soins nécessaires pour leur maladie et sont marginalisés tant par la population que par leur famille. Selon les informations émanant de l’hôpital psychiatrique d’Anjanamasina, près de la moitié des malades mentaux pris en charge au sein de ce centre de santé sont abandonnés par leurs familles. L’hôpital psychiatrique enregistre en ce moment 60 malades et 23 parmi eux sont abandonnés. Etant donné que le traitement et la nourriture au sein de l’hôpital sont payants, les responsables se trouvent à cet effet dans l’expectative quant à l’avenir de ces malades abandonnés. « Les malades internés au sein de l’hôpital psychiatrique d’Anjanamasina sont pour la plupart atteints de maladies dues à la consommation de drogues », a fait savoir le directeur de l’hôpital psychiatrique d’Anjanamasina, le docteur Lanto Ratsifandrihamanana. La consommation de drogues concerne particulièrement les hommes dont la clase d’âge se situe entre 17 et 25 ans si les femmes sont généralement atteintes de dépression nerveuse. Le traitement gratuit est seulement destiné aux plus démunis.
Législation archaïque
Le ministère de la Santé publique, les Communes, ainsi que les hôpitaux psychiatriques sont tous responsables des malades mentaux errant partout dans la ville. Mais la famille constitue la première responsable de ces malades puisque l’envoi des malades auprès des centres spécialisés relève du rôle de la famille. Pour les malades sans famille, ce sont les responsables de la Commune où ils habitent qui sont les premiers responsables. Mais dans le contexte actuel, cela s’avère difficile à cause de la caducité de la loi. « La loi des aliénés date de 1838. En 2009, un avant-projet de loi a été soumis au ministère de la Santé publique mais cela n’est pas encore approuvé jusqu’à maintenant », déclare encore le docteur Lanto Ratsifandrihamanana.
Une convention pour l’accès aux soins des personnes soufrant de troubles mentaux ou d’épilepsie entre le ministère de la Santé publique et le laboratoire Sanofi Pasteur vient d’être signée hier à Anosy. Le but de cette convention est d’améliorer la prise en charge des malades mentaux ou d’épilepsie, ainsi que de lutter contre leur discrimination. Le laboratoire Sanofi Pasteur va apporter un appui financier, technique et en médicaments pour quelque 4 millions de personnes auprès de 5 Régions à savoir Analamanga, Vatovavy-Fitovinany, Amoron’i Mania, Sofia et Vakinankaratra.
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