Le ministère de la Communication et des relations avec les institutions (Mri) a pris la décision de dissoudre la « commission ad’hoc » chargée de l’organisation de l’élection du représentant de la société civile au sein du Haut Conseil pour la Défense de la Démocratie et de l’Etat de Droit (Hcdded). Cette mesure a été prise suite à la polémique créée par la condition de marginalisation imposée par cette commission dans l’objectif d’interdire la candidature ainsi que le droit de vote pour la plupart des associations et Ong légalement enregistrées par le ministère de l’intérieur. En effet, 231 associations et Ong sur les 300 existantes ont été écartées par cet incompréhensible mesure sans qu’aucune explication valable n’ait été avancée. Dans un communiqué diffusé, hier, le Mri a précisé que la « commission ad’hoc » n’a pas pu apporter d’explication claire, ce qui a provoqué de forte tension ainsi qu’une vive contestation au sein de la société civile. Une réunion pour la création d’une nouvelle commission sera bientôt organisée par le ministère afin de pouvoir élire le représentant de la société civile au sein du Haut conseil pour la défense de la démocratie et de l’Etat de droit. La majorité des organisations de la société civile (Osc) a également porté plainte au Conseil d’Etat et l’objectif est d’annuler l’élection ainsi que de revoir les différentes conditionnalités exigées. Aux dernières nouvelles, les associations et organismes non-gouvernementaux ont eu gain de cause et du point de vue politique, la société civile se heurte, depuis plusieurs années, à une lutte interne à cause de l’influence flagrante des politiciens au sein des chefs d’associations. Notons que la mise en place de l’ancienne Cenit et de ses membres avait déjà connu un scandale à cause de la corruption et l’usage de faux de certains électeurs.

Dominique Val