Des politiciens qui se proclament opposants au régime Rajaonarimampianina s’acharnent sur les deux grands partis politiques Mapar et Tim en accusant ces derniers de n’avoir pas le courage de se définir comme étant dans l’opposition. Toavina Ralambomahay qui n’a jamais réussi à obtenir plus de 2% des voix durant les élections où il s’est porté candidat mène actuellement une campagne de sensibilisation et de requête afin d’interpeller le ministère de l’Intérieur à sortir la liste légale des partis de l’opposition enregistrés au sein de ce département. Sarah Georget Rabeharisoa candidate déçue à la dernière présidentielle et qui ne s’est rétractée qu’au dernier moment pour la course à la magistrature de la ville d’Antananarivo a également été très sévère à  l’endroit des grandes formations politiques qui ne se déclarent pas opposants.

Les observateurs avertis remarquent que les partis politiques de petits calibres qui insistent sur l’importance de la création d’une opposition officielle veulent récupérer la place de l’opposition auprès des institutions. Les postes de conseillers attribués aux représentants auprès de l’Assemblée nationale et du Sénat restent actuellement vacants et devraient être occupés. Une quête difficile à atteindre puisque les petits calibres n’ont aucun député ni sénateur.  Ces partis ne représentent donc pas logiquement le peuple. Pourtant, le Tim et le Mapar qui devraient se disputer ces places, grâce au nombre de leurs députés et de sénateurs, semblent ne pas y avoir la moindre intention. Comme explication, certains membres des grands partis politiques avancent que s’opposer au régime ne nécessitant pas se conformer aux règles de jeux imposés par les tenants du pouvoir.

Dom