Suite aux résultats satisfaisants de la première phase de Papriz, le Ministère de l’agriculture avec le Jica a lancé hier le projet Papriz II. « Après l’achèvement en 2015 d’une première phase de Papriz, avec des impacts plus que positifs dans les exploitations des

sites modèles des 5 régions concernées dont Alaotra-Mangoro, Bongolava, Itasy, Analamanga, Vakinankaratra ; une convention pour la mise en œuvre d’une deuxième phase du projet Papriz II ou projet d’amélioration de la productivité rizicole et gestion des bassins versants et périmètres irrigués a été signée le 7 juillet 2015. Tenant compte des recommandations du Ministère de l’agriculture de mettre à l’échelle ces résultats et d’inclure la gestion de bassins versants et périmètres irrigués pour parer aux effets néfastes de la dégradation de l’environnement », a expliqué le Secrétaire Général du Ministère de l’agriculture. Papriz II sera mis en œuvre de 2015 à 2020 dans 11 régions de Madagascar. Le projet se porte sur 2 composantes principales dont l’appui à l’augmentation de la production rizicole dans les 5 régions centrales

(Alaotra-Mangoro, Bongolava, Itasy, Analamanga et Vakinankaratra) et l’appui à l’augmentation du rendement rizicole des paysans adoptants dans 6 nouvelles régions à savoir Amoron’i Mania, Atsinanana, Analanjirofo, Boeny, Betsiboka et Menabe.

Si pour la phase 1, le projet a permis à l’augmentation moyenne de rendement de 3 tonnes par hectare pour les paysans appliquant totalement les techniques Papriz, pour la phase 2, les objectifs concernent l’augmentation de la production supérieure à celle enregistrée dans les 5 régions des hautes-terres centrales et l’augmentation de rendement rizicole des paysans appliquant les techniques Papriz dans les autres régions.

La mise en œuvre de la phase II sera basée sur une large gamme de pratique de riziculture allant de la culture à la transformation, de la comptabilité à la commercialisation, et de la protection des bassins versants. La vulgarisation suivra un plan national tablée sur la formation des formateurs/personnes ressources, et le suivi évaluation des activités de vulgarisation dans au moins 10 périmètres par région.

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