Suite à ses appels concernant le règlement de ses droits légitimes, l’ancien président du Congrès de la Transition (Ct) Mamy Rakotoarivelo a évoqué, encore une fois, son intention de suivre de près l’évolution de son dossier. En effet, cette personnalité fait des « allers et retours » auprès des institutions de la quatrième République, afin de récupérer son dû. A part les lettres qu’il a envoyées auprès du ministère des finances et du budget, Mamy Rakotoarivelo a également sollicité l’appui de l’actuel président de l’Assemblée nationale, Jean Max Rakotomamonjy. Mais malgré tout ça, l’ex-chef d’institution n’a pas encore obtenu gain de cause et a fait part de ses frustrations : « Les services du secrétaire général du gouvernement m’ont indiqué que le nouveau décret portant le numéro 2016-075 du 3 février 2016 abrogeant le décret n° 2009-132 du 21 janvier 2009, n’a pas fait l’objet d’une publication habituelle prévue par les textes en vigueur, et notamment dans le journal officiel. Il aurait un caractère confidentiel », a-t-il fait savoir.

Cependant, Mamy Rakotoarivelo n’a pas l’intention de baisser le bras, d’autant plus que les décisions prises à ce sujet ne respectent pas les lois en vigueur. Par contre, certains articles du décret de 2009 cité supra ont déjà été appliqués, notamment le paiement d’une partie de son indemnité et de son inscription au titre de Grand croix de 2ème classe de l’Ordre national. « Il me semble complètement aberrant que l’on m’applique partiellement les dispositions d’un texte, et sous prétexte qu’un autre texte dont la valeur juridique n’est pas démontrée, vienne l’abroger », a-t-il martelé.

Vahatra Ny Aina