Cannabis, cocaïne ou autre substances du même genre circulent de plus en plus dans le pays. Bien que la vente soit prohibée, cela n’empêche pas certains de se faire de l’argent. Le rapport de la brigade des stups, révélant pas moins de 4 arrestations par semaine, en est la preuve. Pas plus tard que mardi, cette même unité a mené une arrestation du côté d’Ankorondrano. L’interpellé n’est autre qu’un dealer de chanvres âgé de 31 ans. Il faisait de son foyer son point de vente et afin de se servir, ses clients se déplacent  jusqu’à chez lui. Mais les limiers sont aussi venus pour une perquisition, durant laquelle ils sont tombés sur 8 rouleaux de cannabis. C’est le reste de ce qu’il n’a pas encore vendu. Car selon ses dires, il s’approvisionne chez un fournisseur à Ampasika et achète à

10 000 ariary le sachet. Une fois chez-lui, il emballe en petits rouleaux les cannabis pour les revendre de 500 ariary à 1 000 ariary, selon leur taille. Cet homme affirmait vivre de la vente de cannabis durant plusieurs années et n’a jamais été démasqué que ce mardi là et ce, grâce à une information que les éléments de la brigade des stups a reçu d’une personne anonyme.

Les consommateurs  abondent également

Le même jour, les mêmes éléments ont été envoyés  au Fasan’ny Karana pour une seconde arrestation. Le suspect vendait aussi du chanvre et il a été vu rôdant près du stationnement de taxi-brousse. Soumis à une fouille corporelle, il a été surpris avec 101 rouleaux. Celui-ci de dire qu’il peut vendre plus de 100 rouleaux en une journée. Cela prouve que le nombre des consommateurs augmente aussi et à en croire les aveux de ces dealers appréhendés, c’est un business qui rapporte. Malheureusement, la plupart des habitués sont des lycéens et même des collégiens. D’ailleurs, plusieurs trafiquants ont été interpellés près d’un lycée. Pour la police, il s’agit d’une lutte perpétuelle et à double sens puisque la prolifération massive de drogue est une des causes de la recrudescence de

l’insécurité. Et pire encore lorsqu’une source policière parle d’atrocité et de meurtre barbare. Toujours selon cette même source, il est clair qu’un individu lucide est loin d’être capable de commettre une atrocité telle  que découper un corps après un meurtre.

Njara Fih