Après les événements organisés le 20 mars 2016, jour de la célébration de la Journée de la Francophonie, « Zoma de la Francophonie » figure parmi ceux organisés à Antananarivo en marge du 16ème Sommet de la Francophonie. C’est dans une ambiance festive que la cérémonie d’ouverture a été organisée dans les jardins d’Andohalo et marquée par des animations culturelles et artistiques, notamment, l’exposition des photos sous le thème de « Les Déclinaisons populaires de la langue française à travers les écriteaux, affiches et enseignes », des spectacles contemporains de danses de Madagascar, une prestation artistique des plasticiens, un espace littéraire, les tsakitsaky traditionnels revus par Chef Lalaina et un espace dédié aux femmes entrepreneurs et aux jeunes entrepreneurs. Situé dans la Ville Haute d’Antananarivo, Andohalo est un lieu symbolique. C’est sur cette place que les Rois de Madagascar furent intronisés. C’est également à ce même endroit que la Première République de Madagascar fut proclamé en 1958. Rénovée en 2009, la Place d’Andohalo accueille de nos jours des évènements artistiques et culturels tels que les spectacles de Hira Gasy.

Exposants exportateurs

Cette année, le « Zoma de la Francophonie » est organisé aux Jardins d’Andohalo du 23 au 24 mars 2016. Cet évènement a été initié en vue de valoriser les sites historiques mais aussi de promouvoir l’artisanat malagasy et le savoir-faire malagasy. Inspiré du grand marché hebdomadaire à ciel ouvert, « Zoma de la Francophonie » est une plateforme dédiée à l’artisanat d’art et les métiers d’art. Des animations culturelles et artistiques sont organisées en parallèle avec l’exposition-vente. Une quarantaine d’exposants participent à l’évènement et sous les parasols rappelant l’esprit du marché du Zoma, on a présenté les articles. Fabriqués à la main, les produits reflètent l’authenticité des produits « vita malagasy ». Bien qu’une grande partie des artisans apprennent leur métier sur le tas ou héritent du savoir-faire de ses aïeuls, les filières de l’artisanat commencent à se professionnaliser. Les exposants sont aussi des exportateurs et toutes les filières de l’artisanat malagasy et les métiers d’art sont représentés.

Recueillis par Ariane Valéry