Mère et fille ont été toutes deux victimes d’agression et ont échappé de peu à un viol collectif. Ce triste fait s’est produit mardi dernier à Ambohijanaka, jour de grande foire dans la localité. Elles sont restées un peu tard sur la place publique, d’autant que les activités s’étendaient très tard dans la soirée. Effectivement, la place était encore remplie de monde dont les voyous qui ont brutalisé les deux femmes.

Les faits : jour de foire rime avec jour de fête et de rencontre pour les habitants d’Ambohijanaka et ses alentours. Et comme à l’occasion de toute fête, l’alcool coule toujours à flots. C’est effectivement l’origine des malheurs de ces deux femmes, mardi dernier.  La place publique où se tenaient les festivités était encore remplie de gens, de ce fait, les deux femmes dont une mère et sa fille sont restées un peu plus tard afin de profiter des activités offertes durant la foire. Mais si elles étaient attirées par les activités, d’autres étaient venus spécialement pour l’alcool et… autre chose. Les deux femmes ont été alors agressées dans cette ambiance de fête. La jeune fille a d’abord été abordée par des voyous, juste au moment où elle se rendait aux toilettes. Elle ne s’attendait vraiment pas à ce qui allait lui arriver, les faits se sont passés trop brusquement. En effet, tout d’un coup, elle a été entourée par plusieurs voyous qui avaient la ferme intention de la violer. Toutefois, la jeune fille ne s’est pas laissé faire aussi facilement, elle s’est débattue, opposant une forte résistance et a appelé au secours.  Une résistance qui n’a pas plu aux violeurs, qui se sont mis à la brutaliser afin de la faire taire. La mère qui a été alertée par les cris de sa fille a alors accouru vers l’endroit où l’agression a eu lieu. Elle a tenté d’arracher sa fille des griffes des voyous, mais ces derniers s’en étaient également pris à la mère de famille. Elle a aussi été brutalisée. Mère et fille ont toutes deux été blessées, la première souffrant d’un traumatisme crânien. La gravité de leurs blessures les a contraintes d’aller se faire soigner dans la capitale.

Njara Fih