La sécurisation de la population et des vacanciers est au centre de la préoccupation de la circonscription interrégionale de la gendarmerie nationale de Mahajanga et pour une fois, on a mis les moyens nécessaires pour un objectif de zéro accident. 613 éléments soutenus par 12 véhicules tout terrain, 1 camion, 2 vedettes rapides et 12 motos seront déployés. Il faut savoir d’abord que les accidents sur les routes et la noyade sont les principales causes de la hausse du taux de mortalité enregistré dans la cité des fleurs durant les fêtes pascales. Les autorités ont ainsi interdit la baignade à partir de 17 heures et les pique-niqueurs devront rester uniquement sur la plage pour l’habituel feu de camp. En même temps, plusieurs autres mesures ont été prises, notamment suite à de nombreuses réclamations des clients et des touristes. Justement sur ce point, beaucoup ont constaté que les services offerts par les établissements hôteliers et autres pensions de famille sont loin des normes imposées dans le pays. Ces derniers se cachent souvent derrière le problème de l’accessibilité à l’eau, un phénomène qui touche toutes les grandes villes de Madagascar, outre bien sûr, les difficultés engendrées par le délestage. D’où donc la descente des agents du Bureau municipal d’hygiène de la Capitale de l’Ouest pour faire respecter de nouveau les normes sanitaires exigées par ce secteur d’activité. 
En outre, la région Boeny et l’autre secteur du tourisme de Mahajanga célébreront ce samedi 2 avril, la journée mondiale de la plage par le nettoyage des plages du village touristique et du bord de la mer. En somme, la fête continue dans la cité des fleurs durant deux semaines et pourrait ne plus se terminer que vers la fin de cette année puisqu’on sait que la ville fait toujours l’objet de ruée à chaque pont et week-end prolongé si d’un autre côté, les grandes vacances ne sont pas aussi si loin qu’on le pense.

Ariane Valéry