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Jeudi 18 Décembre 2025

ombre

Nouvelle vision !

Il n’y a pas si longtemps, cette semaine même, que nous avons parlé de cette crise migratoire qui touche de plein fouet l’Europe et malgré l’accord crucial pour la régler, les réfugiés n’ont jamais cessé d’arriver. Rappelons que l’accord en question a été conclu le 18 mars dernier et concerne les 28 pays de l’Union Européenne ainsi que la Turquie. Il prévoit notamment le renvoi en Turquie de tous les migrants à partir du 20 mars. Les tractations ont été annoncées longues et difficiles et le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a eu plusieurs entretiens avec le Conseil, dont un en bilatéral avec François Hollande. Les 28 pays membres de l’UE ont ainsi conclu vendredi un accord crucial avec Ankara au terme duquel tous les migrants arrivant dans les îles grecques à compter de dimanche 20 mars 2016 seront renvoyés vers la Turquie, a annoncé le président du Conseil européen, Donald Tusk. Pourtant, près de 20 000 migrants continuent d’arriver chaque semaine de Turquie sur les côtes grecques. D’un autre côté, la situation dans les pays ayant déjà accueilli des migrants est intenable et pour le cas de l’Allemagne, elle est tout simplement dramatique. Selon les statistiques, les migrants ont commis plus de 200 000 actes criminels en 2015 dans ce pays, et évidemment, cela argumente d’une manière décisive les débats menés par les partis d’extrême droite européens. Cette information est reprise par la plupart des sites français et par les médias britanniques, notamment dans le tabloïd Daily Express, proche des conservateurs. Mais ces derniers l’ont, eux, prise dans l’hebdomadaire allemand Bild, qui a publié un rapport du BKA, l’office fédéral de la police criminelle. Ce rapport annuel sur « la criminalité dans un contexte d’immigration » couvre l’année 2015, et recoupe les statistiques de treize des seize Länder, trois n’ayant pas fourni leurs chiffres. C’est notamment le cas du land de Rhénanie du Nord-Westphalie, où se situe la ville de Cologne, théâtre, la nuit de la Saint-Sylvestre, d’une série d’agressions sexuelles, imputées pour beaucoup à des migrants. Le chiffre est précisément de 208 000 crimes et délits et c’est 92 000 de plus qu’en 2014, soit une hausse de 79,3 %. Ce sont d’abord des délits très mineurs dont il est question : des vols, pour près de la moitié de ce total. Ensuite, des cas d’atteintes aux biens et usages de faux – notamment de faux papiers – , mais aussi des faits de fraude dans les transports en commun. Après les attentats de Bruxelles, la Pologne, en réponse à ce drame, refuse désormais d’accueillir des migrants sur son sol dans le cadre du programme de répartition de l’Union européenne .

« Après ce qui s’est passé hier à Bruxelles, il n’est pas possible en ce moment de dire que nous sommes d’accord pour accepter un groupe quelconque de migrants », a déclaré la Première ministre Beata Szydlo  à la télévision privée Superstacja. Jusqu’à présent, le nouveau gouvernement conservateur et eurosceptique était d’accord pour accueillir environ 7 000 réfugiés , respectant un engagement pris par le précédent gouvernement qui est d’obédience centriste. Et les attentats de Bruxelles qui ont fait 3 blessés polonais, ont tout changé : « Nous sommes obligés de veiller avant tout à la sécurité de nos concitoyens », a-t-elle ajouté en appelant à refuser d’accueillir en Europe »des milliers de migrants qui viennent ici seulement pour améliorer leurs conditions de vie » et dont parmi eux, « il y a également des terroristes », a-t-elle affirmé. La Pologne est ainsi le premier pays de l’UE à prendre une telle décision alors que les premiers réfugiés devaient arriver en Pologne fin mars ou début avril. Pire, on sait que 800 000 migrants attendent de l’autre côté de la méditerranée, plus précisément depuis la Lybie pour passer en Europe. L’information a été confirmée par Jean-Yves Le Drian, le ministère de la Défense en ajoutant que c’est un « chiffre à peu près convenable » alors que ces migrants doivent faire face à trois dangers majeurs qui existent en Libye : il y a Daesh, qui a entre 4 000 et 5 000 combattants en Libye ; et puis, il faut également éviter les trafics de migrants, qui profitent d’ailleurs à Daesh, et le troisième danger est le trafic d’armes. Transportés sur des boat-people, la mer méditerranéenne verra des milliers d’embarcations de la mort et à coup sûr, sera la tombe de centaines de milliers de personnes.
Bref, la crise migratoire de l’Europe n’est pas prête de prendre fin et beaucoup estiment que les pays riches doivent panser les problèmes à la source tout en pensant à de nouveaux partenariats réellement gagnant-gagnant avec les pays pauvres et les pays émergents, mais surtout une nouvelle vision de la politique internationale.

Jean Luc RAHAGA

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