Les faits se sont déroulés dans le quartier d’Ambaranjana il y a un an et demi, durant lesquels une ressortissante indopakistanaise a été attaquée et violemment agressée. Une enquête a été ouverte une fois que les forces de l’ordre se sont saisies de l’affaire et quatre individus ont été interpellés. Parmi eux, deux femmes qui se trouvaient être les domestiques de la victime même. Puis, après un réquisitoire fait à l’aide de leur téléphone portable, les enquêteurs ont pu remonter sur deux de leurs complices. Bien que les quatre suspects aient nié les accusations, seulement devant la barre, leurs paroles n’ont servi à rien et ils finissaient en prison du moins pour les trois années à venir. Telle a été la décision du juge lors de leur procès jeudi au Tribunal d’Anosy, d’autant qu’ils ont avoué leurs forfaits devant les enquêteurs et le juge d’instruction.  Pour  revenir à l’agression, c’était un vendredi, jour où la victime sort de sa maison pour prier. C’était à ce moment là que les assaillants l’ont attaquée et violentée. Ligotée et étranglée, elle a affirmé avoir frôlé la mort. De plus, cette agression a été suivie de la perte de la somme de 34 millions d’ariary.

Njara Fih