Pour ce long week-end pascal, les citoyens craignent de plus en plus les coupures d’électricité. Rien que ces deux derniers jours, le délestage a frappé plusieurs quartiers de la Capitale en allant d’une demi-heure à 2h. Depuis le début de cette année, les dirigeants du ministère de l’énergie se sont vantés de l’avancement des travaux dans différents domaines, y compris la gestion de l’énergie mais ces trois mois semblent être plus longs pour la majorité de la population. En effet, la fréquence du délestage devient plus conséquente mais les coupures prennent un temps indéterminé et se propagent sur tout le territoire. Une situation dont certaines agences de la Jirama ont failli payer le prix fort. En cette période de fête, la population a espéré que des incidents de ce genre n’existeraient plus. Pour les petites entreprises telles les salons de coiffure, par exemple, ces moments constituent la meilleure période pour essayer de gagner le plus de recette possible. Et pourtant, les propriétaires de ces salons n’ont aucun répit et redoutent chaque jour la coupure d’électricité, et ce, en plein travail.

Mais à part la perte financière, le délestage engendre aussi plusieurs conséquences qui terrorisent la population, notamment l’insécurité. Avec le vol des ampoules des poteaux ou bien la coupure de l’approvisionnement en électricité dans les zones rouges, les ruelles de la Capitale sont devenues dangereuses à partir de 18h. En tout cas, la population souhaite qu’au moins durant ces jours de fête, le délestage ne pointera pas son bout de nez pour gâcher l’ambiance.

Vahatra Ny Aina