Pour une première, on peut dire que ce festival a connu un franc succès et promet ainsi pour la suite. Fruit de la collaboration entre le syndicat des artistes, Pro Rossy, l’Omda et la Commune urbaine d’Antananarivo, c’était un week-end pascal très rempli en programmes et en divertissements que les organisateurs ont offert pour satisfaire la population tananarivienne. Depuis vendredi dernier, une pléiade d’artistes s’est relayée sur la planche avec « Kara ok » en guise de « zoma mahafinaritra ». Les enfants accompagnés de leurs parents ont aussi eu leur part du gâteau et de gigantesques châteaux gonflables étaient à la disposition des mômes sans parler de diverses animations. Le deuxième jour était marqué par le combat de « Morengy watsa », un sport de combat traditionnel originaire de la partie nord de la Grande Île mais le spectacle donné par Kougar, Oladad et Nina Haramo a également fait mouche. Mais c’est lors de la dernière journée que l’ambiance était le plus torride, avec un Ramora reprenant son fameux titre « Foza orana » ou un Liva Jack’s fredonnant « Aza manambany rasta ». On peut dire que le public était servi en ambiance tandis que Rossy et ses musiciens s’occupaient à jouer de leurs instruments. Un vrai « Bal kabosy » comme on dit. Les « Bapampa » étaient omniprésents pour faire bouger tout le monde et le groupe Rossy n’a pas oublié de reprendre ses meilleures chansons : « Famadihana », « Mbola ho avy » ou encore « Mbarakaly ». Rossy n’a rien perdu de tous ses talents mais pour apporter plus de chaleur au show, il se faufile sur chaque coin de la scène. Muni de son accordéon, ce dernier a entamé des danses endiablées avec les spectateurs sur le devant de la scène.

La fête ne s’est ainsi achevée que très tard dans la soirée, il était même difficile de sortir du stade. Et c’était le numéro zéro pour ce festival.

T.A.