La huitième édition des Rencontres du Film court, le premier festival de cinéma de Madagascar, a été lancée officiellement ce jour  à l’Ifm Analakely. Pendant 9 jours, la fabrique d’histoires des RFC 8 investira une dizaine de lieux de la capitale, projettera quelque 200 films, animera des dizaines de rencontres et d’ateliers. La 8ème édition des Rencontres du Film Court, qui aura lieu du 5 au 13 avril 2013, est organisée par l’Association Rencontres du Film Court, l’Institut Français de Madagascar et la Société de Production Rozifilms. Au programme, la compétition de courts métrages malgaches (le cœur du festival, avec 3 catégories : Fiction, Animation et documentaire) le mercredi 10 avril à 18h30, IFM Analakely, pour les Zébus d’Or, des panoramas de courts métrages internationaux, un tour du monde en plus de 200 films. « Deux séances seront dédiées à deux personnalités importantes du cinéma africain : Angèle Diabang et Makena Diop, en partenariat avec l’Institut Français » explique Laza, directeur du festival lors de la conférence de presse, hier à l’Ifm Analakely.
Pour sa 5ème édition, Ti’kino gasy se lance un défi : produire un film de moins de 10 mn, de l’écriture au montage en 72h non-stop. En plus d’Antananarivo, le Ti’kino Lab se déroule également en province à savoir à Tamatave, Ambositra et Majunga, en partenariat avec les Alliances Françaises de ces 3 villes et le festival Off-Court de Trouville. En collaboration avec l’association des journalistes culturels malgaches – Sorakanto, membre de la Fédération Africaine de la Critique Cinématographique), les Rencontres du Film Court organisent un atelier de Critique Cinéma qui se déroulera du 05 au 11 avril. Depuis sa création en 2006, cette manifestation contribue au développement du court-métrage malgache ainsi qu’à la professionnalisation des acteurs de l’audio-visuel, mais aussi au développement culturel du pays. Au fil des années, les Rfc ont permis aux jeunes réalisateurs malgaches de voir leurs films programmés et d’être invités dans des festivals de renommée internationale en Europe, en Afrique ou en Amérique du Nord. Les Rencontres nationales du Film Court servent également de tremplin pour des réalisateurs pour la plupart autodidactes. Et toujours à Laza de souligner que « le festival est en passe d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixé : faire découvrir l’étendue créative du court-métrage et soutenir la production malgache en lui offrant une plateforme de reconnaissance internationale ». Pendant ces quelques jours, Antananarivo devient la capitale du cinéma dans l’Océan Indien.

Nirina Rasoanaivo