Place d’Ambohijatovo – La Préfecture s’oppose à la démocratie
Au début du mois de janvier et pour bien commencer l’année, tous les conseillers municipaux de la Commune Urbaine d’Antananarivo ont décidé à l’unanimité la réouverture au public du jardin d’Ambohijatovo, baptisé la Place de la démocratie. Mais jusqu’à aujourd’hui, cette décision ne s’est pas encore transformé en réalité malgré le fait que beaucoup souhaitent occuper les lieux pour exercer leur liberté d’expression. Avec le weekend de pâques mais surtout la commémoration du 29 mars 1947, la question sur l’ouverture de la place de la démocratie a été remise sur le tapis. Il faut donc savoir que même si la commune octroie une autorisation à quelqu’un, la Préfecture de Police a toujours refusé. Au début, il faut souligner que cette entité a même déjà saisi le Tribunal Administratif par rapport à des soi-disant dessous politiques à la décision de la Cua. Le recours de la Préfecture de Police a été rejeté mais personne ne peut toujours pas occuper la place de la démocratie. Hier, Rafidison Fidèle, adjoint au Préfet de Police d’Antananarivo a réitéré de ne pas accorder d’autorisation à quiconque. Selon lui, les techniciens de la Préfecture estiment qu’avec la situation actuelle, on ne peut pas prendre le risque d’autoriser quelqu’un à réunir des gens sur la place de la démocratie à cause de possible débordement. Ce serait même les raisons pour lesquelles la Préfecture de Police a déjà réquisitionné l’Emmoreg à plusieurs reprises pour sécuriser le lieu, si ce n’est pas plutôt pour la retenir en otage. Ainsi, jusqu’à preuve du contraire, la Préfecture de Police est un obstacle à la démocratie à Madagascar.
Effet contraire
Dans les pays développés que nos dirigeants aiment tant à prendre en exemple, la population est libre de s’exprimer partout, en brandissant des banderoles, en faisant du tapage et même en troublant la circulation mais rarement, cela part en sucette. Dans notre pays, on n’autorise même pas les marches pacifiques et on asperge même de bombe lacrymogène des enfants en train de jouer dans la cour de leur maison. Au moindre rassemblement, on craint le pire, plus précisément un coup d’Etat et c’est le problème des dirigeants mais aussi des autres responsables, comme ceux de la Préfecture de Police. Si l’adjoint au Préfet de Police a souligné que la situation actuelle ne permettait pas de donner des autorisations, il a parfaitement raison. La majorité de la population est frustrée à cause de la descente aux enfers du pays et contrairement à ce que peuvent penser les techniciens de la Préfecture, la population doit évacuer. La place de la démocratie le permet mais tant que les autorisations ne seront pas octroyées, les frustrations ne feront qu’augmenter jusqu’à faire exploser la population. A ce moment, ni la Préfecture de Police ni les forces de l’ordre ne pourront retenir la foule en colère. Si la Préfecture de Police décide de maintenir l’ordre public à sa manière, le désordre général semble inévitable.
Laza Marovola
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