Les 6 containers de bois de rose saisis à Maurice en juin 2011, soit à peu près 120 tonnes, ont été bien rapatriés à Madagascar. Le Ministre de l’Environnement, de l’Ecologie, de la Mer et des Forêts Ralava Beboarimisa a tenu à effectuer spécialement une descente sur Toamasina pour assister au débarquement de la cargaison, accompagné du Ministre des Finances et du Budget, Gervais Rakotoarimana.

Certes, ce n’est pas la première fois que l’Etat Malagasy a réussi à faire rapatrier ses bois de rose exportés illicitement à l’extérieur puisqu’on se rappelle qu’en 2011, le premier ministre de l’époque Camille Vital, le ministre des finances et du budget – toujours de ce temps-là et qui se nomme Hery Rajaonarimampianina – ainsi que  le ministre de l’environnement de l’époque, le Général Raveloharison Herilanto, ont ramené de l’Union des Comores un peu plus de 1100 rondins. Beaucoup se rappellent aussi qu’il a fallu environ une vingtaine de camions pour transporter cette cargaison à partir du port de Mahajanga pour la caserne R3A de Betongolo.
Cette fois-ci et après la signature de l’accord sur l’attribution à l’île Maurice des terrains à Taolagnaro pour servir d’une zone économique spéciale et les tractations au niveau de l’Etat Mauricien et l’Etat Malagasy, le premier a accepté de rapatrier les 6 conteneurs de bois de rose de Madagascar saisis il y a 5 ans. Le droit malgache ne prévoyant pas pour l’instant des dispositions relatives à la saisie ou à la confiscation et à la vente des marchandises saisies ou confisquées en dehors de notre territoire. A cet effet, pour les graves infractions de dimension transnationale, la convention de Palerme ratifiée par Madagascar stipule que l’Etat-partie qui confisque le produit du crime ou des biens en dispose conformément à son droit interne et à ses procédures administratives. D’autant plus que la Convention de Palerme n’impose pas nécessairement un partage équitable entre les Etats-requis et l’Etat-requérant.

Par ailleurs, selon le ministre Ralava Beboarimisa, l’assainissement de la filière bois de rose s’illustre ces derniers temps par des avancées majeures pour ne citer que la remise officielle en février dernier, de quatre vedettes rapides par la Banque Mondiale.

Ces bois de rose rapatriés seront, d’après les explications au niveau du Ministère de l’environnement et de la forêt seront sécurisés avec les autres saisis au port de Toamasina.

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