Le projet en cours mentionnant la nomination des chefs fokontany par les chefs districts a été contestée par l’association T4F. Cette dernière regroupe des anciens chefs fokontany, ceux en activités et des présidents des associations œuvrant pour la décentralisation effective et le développement de base. Pour cette association, le fait de nommer les chefs fokontany est purement politique, un moyen permettant de parvenir à un objectif, de détourner des voix en cas d’élection et de mettre en œuvre le projet de l’exécutif. « Ce projet ne nous convient nullement. Il est clair que l’objectif est de donner de la place aux pantins pouvant exécuter les ordres qui viennent d’en haut sans tenir compte des besoins et des problèmes de la population de base. Avec une telle méthode, le développement restera une illusion pour cette dernière », explique Jean Marc Randriamanalina, président de l’association T4F, hier.

Non avantageux

L’association T4F a été présenté officiellement hier dont l’objectif est bien défini, sortir le pays de la galère. Mais comme le président de l’association l’a bien expliqué, il faut du travail pour y parvenir. « Pour qu’il y ait succès, les membres se doivent d’être audacieux. De ce fait, il faut se soutenir, se donner la main pour atteindre l’objectif. Avec ces conditions, il serait facile pour chacun de contribuer au développement du pays », poursuit le président de l’association. Ce dernier a réitéré l’importance de la connaissance des besoins de la population de base. « Seuls les habitants peuvent connaître la personne qu’ils estiment compétente pour diriger leur fokontany, pour leur servir d’intermédiaire auprès de l’exécutif et pour défendre leur cause. Encore une fois, la nomination d’un chef fokontany n’est nullement avantageux pour le développement », conclut-il.

Ralambomamy