Les 147 tortues saisies dernièrement par les douaniers de l’Inde ont atterri à l’aéroport de Mumbai. Lal Babu Thakur, la personne qui a transporté ces espèces endémiques hors du territoire malagasy est partie sans aucune poursuite du gouvernement malagasy. Dernièrement aussi, les douaniers d’Ivato ont saisi de l’or massif en partance, toujours de Mumbai. Le ressortissant indien qui a eu l’intention de sortir ces richesses du pays est encore, cette fois-ci relâché.

Après les faits du 17 mars, une autre tentative d’exportation illicite d’or est mise au jour par les douaniers, cumulant ainsi un total provisoirement estimé à environ 352 500 000 Ar si l’on se réfère au prix de l’or sur le marché local. Un montant qui pourrait bien être révisé à la hausse, puisqu’il s’agit ici d’or pur. Les douaniers ont pu mettre la main sur le précieux métal sur la base de renseignements.

En procédant à une fouille minutieuse du bagage de soute d’un ressortissant indien qui voulait se rendre à Mumbai, en empruntant le vol de la Turkish Airlines, les douaniers découvrent d’abord un cric, destiné à lever une voiture de douze tonnes. Ce qui les intrigue aussitôt, et les amène à requérir une facture. L’individu n’est pas en mesure d’en produire. Interrogé par la suite, il nie formellement l’existence d’un quelconque objet dissimulé à l’intérieur de l’appareil, qui, d’ailleurs, pèse drôlement lourd. Les douaniers décident de le saisir, et, en entendant ces propos, le ressortissant indien affiche une mine décomposée.

Mettant alors fin au suspense, les agents des douanes prennent l’initiative de démonter le cric à coup de patience. Surprise, un bout de métal jaune commence à apparaître, et il a fallu recourir à une meule pour faire émerger une « petite » bouteille d’or pur.

Le ressortissant indien ayant opté pour la voie transactionnelle, il a pu être relâché et prendre son vol, tandis que les marchandises ont été abandonnées au profit de l’Administration douanière.

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