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Mardi 16 Décembre 2025

ombre

Coupable idéal !

« Tout en commémorant la Passion du Christ en évoquant 14 moments particuliers de celle-ci – certains issus de la tradition et non rapportés dans les écrits bibliques, le fidèle catholique souhaite recevoir la grâce de communier intensément aux souffrances du Christ, Sauveur des hommes ». C’est la définition trouvée sur le site wikipédia du chemin de croix – via cursis -, une cérémonie traduisant un acte dévotionnel dans la tradition catholique. Il est bien vrai qu’il arrive d’oublier certaines leçons apprises sur le banc de l’école des jésuites d’Amparibe et cette fois-ci, c’est bel et bien une leçon de catéchèse. Bien assis au fond de l’Eglise, beaucoup estiment que votre serviteur a été plus que concentré sur l’homélie du Curé – le recteur du collège – ce dimanche, le premier après Pâques de cette année où l’Evangile, selon Saint-Jean, parle de Saint-Thomas et son fameux doute sur la résurrection du Christ – alors qu’en somme, l’esprit vagabonde dans les nuages et des centaines de questions se posent sur les réalités quotidiennes des malgaches qui ressemblent étrangement à un véritable chemin de croix. Pire, ce peuple n’a pas seulement eu cette chance de 14 « moments particuliers » puisque son calvaire n’est pas prêt de se terminer.

Un exemple parmi des milliers actuellement, on a les « Radaka boka » dans nos murs (voir notre dossier en page 5)! Et les experts sont formels et pointent du doigt Ambatovy. En un mot, le pays a espéré se révéler à partir de l’exploitation de ses richesses du sous-sol et à un moment donné, beaucoup ont pensé que rien que l’argent obtenu de cette manne, le réseau routier goudronné de Madagascar va être multiplié par dix ou même vingt. Après moins d’une demi-douzaine d’années de travail, voilà qu’on annonce que des employés sont mis à la porte – renvoi appelé pudiquement mis en chômage technique – pour une cause qui n’a rien à voir avec le pays puisque le projet « s’inscrit dans la durée ». On a aussi annoncé un cours mondial au plus bas pour le nickel alors que la demande ne faiblit pas du tout. C’est bien le cas de le dire puisque le nickel, produit entre autres par Ambatovy, est  utilisé pour l’élaboration d’acier inoxydable car sans ce métal, l’acier rouille et donc indispensable pour la sécurité alimentaire et hygiène : fabrication d’équipements ménagers dont les éviers, les couverts, les casseroles, et entre autres, les plats ; de l’électroménager, à savoir les machines à laver, les fours à micro-ondes, les cuisines pour restauration ; des outils de production de l’industrie agroalimentaire et également pharmaceutique, ainsi que du matériel chirurgical. Bien sûr, les industries de base telles  celles de la pétrochimie, du papier, et de la production d’énergie ne peuvent pas s’en passer, de même que le secteur du bâtiment et de la construction. Le nickel est bel et bien présent dans les ascenseurs, les rampes, le mobilier urbain, les citernes d’eau, la décoration et les accessoires des bâtiments. Mieux, l’usage de l’inox est retenu pour ses propriétés esthétiques, son faible coût d’entretien, ainsi que pour sa durée de vie. Et que dire pour le secteur du transport, plus précisément pour les trains dont carrosserie et aménagements intérieurs sont à base de nickel, ou encore des camions citernes et autres voitures. Une chose est sûre, le développement de l’aviation moderne, notamment les réacteurs, s’est largement appuyé sur le développement des superalliages qui utilisent du métal dont la teneur en nickel est élevée en association avec d’autres métaux, notamment le cobalt ! Bizarrement, on retombe sur Ambatovy qui, jusqu’ici, n’a rien emmené que saccage de nos forêts et des autres richesses naturelles. Comme Saint-Thomas, aucun malgache ne croit à son programme de gestion de l’environnement ou à ce que cet habitat naturel conservé depuis des siècles soit réhabilité. C’est du baratin pur et simple pour la simple raison que face à cette difficulté, somme toute financière et passagère, Ambatovy se permet de … renvoyer des employés à leurs familles. Finalement, le respect des engagements pris ne tient plus dès que des problèmes de sous se pointent. Mais pire, on n’a jamais entendu parler de prise de responsabilité de dirigeants de cette compagnie minière lorsqu’ils sont pointés du doigt pour être les premiers responsables de l’introduction du « Radaka boka » à Madagascar. Beaucoup estiment que les dirigeants d’Ambatovy ne feront rien pour la simple raison que maintenant, ils ont trouvé le coupable idéal lorsqu’on constatera la dévastation complète de l’environnement de cette Région d’Atsinanana.

Bref, tout le monde est averti que le chemin de croix n’est pas prêt de se terminer.

Jean Luc RAHAGA

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