« Ils n’ont plus que deux ans et demi pour rester au pouvoir, et déjà s’ils y arrivent au bout de ce mandat ! », a déclaré l’ancien président de la république. Du coup, beaucoup se rappellent de sa déclaration lorsque ce dernier a débarqué dans le pays sans crier gare : « Je n’attendrai pas 2018, j’ai toujours le plein pouvoir ».

Pour les observateurs, Marc Ravalomanana estime qu’il sera élu ou bien encore, le peuple malgache fera appel à lui. Revoilà donc l’homme qui se croit être le messie pour ce pays. C’était peut-être le cas en 2002 même si des révélations ont rectifié l’histoire plus tard en évoquant que Marc Ravalomanana a carrément volé le fauteuil de Didier Ratsiraka en ch… dessus sur les accords de Dakar. Mais à l’heure actuelle, et plus encore en 2018, ce ne sera plus jamais le cas d’autant que ses fiefs  sont tombés dans les mains de ses adversaires. C’est le cas à Antsirabe et si l’élection de sa femme à la tête de la Capitale est due tout simplement à un taux d’abstention record. Justement ce point, Marc Ravalomanana doit regarder de près sur l’entourage de la nouvelle mairesse d’Antananarivo qui est surtout composé de … troisième âge : le secrétaire général, les deux adjoints au maire, et même son tout nouveau directeur de la communication. En somme, le Tim n’attire plus personne et une chose est sûre, il ne fait pas recette chez les jeunes et les moins jeunes. En cas d’élection présidentielle, Marc Ravalomanana risque fort de ne pas revoir sa caution de 50 millions d’ariary d’autant que les provinces ne sont pas du tout acquis à sa cause. Elles ont terriblement souffert lors des 7 ans de pouvoir de ce dernier et dans notre pays, personne n’a la mémoire courte.

J.L.R